Le cours du pétrole brut a grimpé hier à un sommet de quatre mois, alors que les marchés boursiers nord-américains ont terminé la séance sans grand changement.

Le prix du baril de pétrole a avancé de 61 cents US à 50,44 $ US à la Bourse des matières premières de New York. Il n'a pas clôturé au-dessus de ce niveau depuis le début juin.

À la Bourse de Toronto, l'indice composé S&P/TSX a clôturé la journée sur un recul de 15,08 points, à 14 595,50 points. Les actions du secteur de l'énergie ont modestement progressé jeudi, mais les titres des producteurs aurifères ont vraiment retenu le marché. Le prix du lingot d'or a effacé 15,60 $ US à 1253 $ US l'once à New York.

Le dollar canadien s'est pour sa part déprécié de 0,18 cent US à 75,68 cents US.

Sur Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a reculé de 12,53 points à 18 268,50 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a pris 1,04 point à 2160,77 points. L'indice composé du Nasdaq s'est replié de 9,17 points à 5306,85 points.

«Il y a des attentes pour de bons chiffres de l'emploi, ce qui d'un côté renforcerait la probabilité d'une hausse des taux de la Fed en décembre, mais viendrait aussi indiquer une poursuite du renforcement de l'économie, et c'est ce qu'il faut pour que les marchés d'actions progressent», a expliqué Michael James de Wedbush Securities.

Les investisseurs continuent de s'interroger sur un possible resserrement monétaire d'ici la fin de l'année par la Réserve fédérale américaine (Fed).

Hier, les attentes de bons chiffres mensuels de l'emploi ont été renforcées par la publication d'une baisse surprise des inscriptions hebdomadaires au chômage.

«Le faible niveau des inscriptions au chômage indique (...) que le marché du travail reste en bonne santé», ont commenté les analystes de Barclays dans une note.

Parmi les facteurs pesant quelque peu sur les indices, «il y a un peu de renforcement du dollar et des mouvements sur le marchés des devises. Nous avons aussi des inquiétudes sur Deutsche Bank. Les investisseurs ont du mal à trouver des raisons d'acheter dans ces conditions», a indiqué Alan Skrainka de Cornerstone Wealth Management.

Parmi les valeurs, Twitter, a dévissé de 20,10% à 19,87 dollars à la suite d'informations du site internet Re/Code indiquant que Google, cité de manière récurrente comme un des prétendants à son rachat, ne serait pas intéressé par le réseau social.