La Bourse de Toronto a clôturé en baisse hier, tirée vers le bas par les actions du secteur des matériaux, tandis que les marchés boursiers américains enregistraient des gains.

L'indice composé S&P/TSX a rendu 28,69 points pour terminer avec 14 725,86 points.

Le dollar canadien s'est pour sa part apprécié de 0,19 cent US à 76,24 cents US.

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a bondi de 164,70 points à 18 308,15 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a grimpé de 17,14 points à 2168,27 points. L'indice composé du Nasdaq a pris 42,85 points à 5312,00 points.

Sur la semaine, le Dow Jones a progressé de 0,26% et le Nasdaq de 0,12%.

Au centre de toutes les inquiétudes, Deutsche Bank se serait entendue avec les autorités américaines sur le paiement d'une amende de 5,4 milliards de dollars pour solder un litige lié aux emprunts toxiques remontant à la crise financière, a indiqué vendredi à l'AFP une source proche du dossier.

Ce montant serait bien en dessous des 14 milliards initialement réclamés par le ministère américain de la Justice (DoJ).

«Cela a été l'incertitude de la semaine. Deutsche Bank est en fait correctement capitalisée, mais s'ils avaient été forcés de payer 14 milliards de dollars, cela aurait été une tout autre histoire. À 5,4 milliards, ils peuvent s'en sortir», a jugé Chris Low de FTN Financial.

Les inquiétudes sur la santé de la Deutsche Bank avaient été ravivées jeudi quand des fonds d'investissement avaient réduit leur exposition à la banque allemande, avaient indiqué deux sources anonymes à l'AFP.

Hier, la Bourse de New York a également bénéficié d'indicateurs économiques plus favorables qu'attendu avec une amélioration du moral des ménages, mesuré par l'indice de l'Université du Michigan, et une accélération de l'activité économique dans la région de Chicago, selon l'association ISM.

L'inflation et les revenus de ménages aux États-Unis en août selon les chiffres du département du Commerce correspondent aux attentes des analystes.

En revanche, les dépenses de consommation ont déçu en n'avançant que de 0,1% alors que les marchés misaient sur une hausse de 0,2%.

«Il fallait s'y attendre puisque les constructeurs automobiles avaient fait état d'une forte correction de leurs ventes, après leur hausse non soutenable du mois de juillet», a expliqué Ian Shepherdson de Pantheon dans une note.