La Bourse de Toronto a avancé mardi pour une cinquième séance de suite, soutenue par les gains du secteur de la santé, alors que l'action de la pharmaceutique lavalloise Valeant bondissait de 25%.

L'indice composé S&P/TSX a grimpé de 45,61 points pour clôturer à 14 801,23 points.

Valeant a indiqué mardi qu'elle serait en mesure de respecter ses prévisions de résultats pour l'exercice en cours, tout en publiant une plus importante perte pour son deuxième trimestre. Son action a avancé de 7,37 $ à 36,88 $.

Le dollar canadien s'est pour sa part apprécié de 0,23 cent US, à 76,20 cents US.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a reculé de 25 cents US à 42,77 $ US le baril, tandis que le prix du lingot d'or a avancé de 5,40 $ US à 1346,70 $ US. Le cours du cuivre a cédé 1 cent US à 2,15 $ US la livre.

Wall Street a clôturé en très légère hauss, à l'issue d'une séance hésitante: le Dow Jones a pris 0,02% tandis que le Nasdaq a battu un record en progressant de 0,24%.

Selon les résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones a gagné 3,76 points à 18 533,05 points et le Nasdaq, à dominante technologique, a pris 12,34 points à 5225,48 points. L'indice élargi S&P 500 a gagné 0,85 points, soit 0,04%, à 2181,74 points.

«Les marchés ont généralement réagi aux signes continus indiquant que les banques centrales allaient rester très accommodantes. Cela a fait baisser les taux d'intérêt à un faible niveau et c'est pour cela que nous voyons de l'argent arriver sur les marchés d'actions ces dernières semaines», a indiqué Alan Skrainka de Cornerstone Wealth Management.

Les investisseurs restent confiants dans un contexte de maintien des cours du pétrole au dessus de 40 $ US le baril et voient la perspective d'un relèvement des taux d'intérêts par la Réserve Fédérale (Fed) s'éloigner.

La publication par le ministère du Travail des chiffres de productivité aux États-Unis, en repli entre mai et juin, à la surprise des analystes et pour le troisième trimestre consécutif, n'a pas semblé effrayer les investisseurs.

«Les données sur la productivité intéressent les économistes plus que les investisseurs», a jugé M. Skrainka.

De plus, «l'atrophie de la productivité aux États-Unis renforce seulement l'impression que la Fed restera hésitante à relever ses taux», a analysé Patrick O'Hare du cabinet Briefing.

La Fed n'a pas relevé ses taux depuis décembre 2015 et les marchés se demandent désormais si elle agira d'ici la fin de l'année.

Parmi les valeurs,  le géant de l'habillement Gap a cédé 6,3%, conséquence d'un chiffre d'affaire en baisse au dernier trimestre.

News Corp, le groupe de presse et d'édition de la famille Murdoch, a pris 3,7%, après l'annonce d'une augmentation de chiffre d'affaires au dernier trimestre de son exercice décalé, ses efforts dans le numérique compensant un marché publicitaire toujours déprimé pour ses journaux.

- Avec Agence France-Presse