La Bourse de Toronto a clôturé la séance d'hier en hausse, tout en restant dans le rouge sur l'ensemble de la semaine.

L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a terminé la journée en hausse de 44,19 points, à 12 797,79 points. Par rapport au début de la semaine, l'indice phare du TSX affiche un léger recul de 15,61 points. 

Le dollar canadien s'est pour sa part apprécié de 0,15 cent, US à 74,00 cents US. 

Sur Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a perdu 57,32 points à 16 639,97 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a rendu 3,65 points à 1948,05 points et que l'indice composé du Nasdaq s'est adjugé 8,27 points à 4590,47 points. 

Le prix du pétrole brut a reculé de 29 cents US à 32,78 $ US, tandis que celui du lingot d'or a effacé 18,40 $ US à 1220,40 $ US l'once. 

« C'était une séance plutôt tranquille pendant laquelle ce sont surtout les chiffres du produit intérieur brut (PIB) qui ont retenu l'attention », a résumé Alan Skrainka, de Cornerstone Wealth Management.

 Alors que les investisseurs s'attendaient à une révision en baisse de la croissance américaine au dernier trimestre 2015, le département du Commerce les a surpris en relevant son estimation à 1 % du PIB, contre 0,7 % précédemment.

 « Les gens se sont d'abord dit : "Oh, ce n'est pas mal", mais dans le détails, on voit de moins bons signes, comme sur les dépenses de consommation », revues à la baisse, a noté M. Skrainka. 

De fait, la Bourse de New York, qui avait ouvert dans le vert, s'est vite repliée pour osciller toute la séance autour de l'équilibre, tout en prenant connaissance d'autres indicateurs, dont une hausse plus marquée que prévu des dépenses et des revenus des consommateurs en janvier aux États-Unis et une baisse moins forte qu'attendu du moral des ménages ce mois-ci. 

Même si ces chiffres sont dans l'ensemble « en demi-teinte ou relativement favorables », selon les termes de Jack Ablin de BMO Private Bank, Wall Street n'en a pas bénéficié outre mesure, d'autant qu'elle reste influencée par l'évolution de cours pétroliers en léger repli vendredi. 

La Bourse, qui rebondit depuis deux semaines après un très mauvais début d'année, est restée perplexe « dans un contexte d'incertitudes accrues concernant les hausses de taux de la Réserve fédérale (Fed) », ont jugé les experts de la maison de courtage Charles Schwab. 

Les investisseurs se demandent à quel rythme la banque centrale américaine, qui a relevé en décembre ses taux pour la première fois depuis 2006, va poursuivre cette année le retrait de son soutien à l'économie et de bons indicateurs semblent de nature à l'encourager en ce sens. 

- Avec Agence France-Presse