Wall Street a monté hier à l'issue d'une séance qui a vu le marché peiner à trouver une direction dans une actualité presque inexistante et des échanges réduits par l'approche des fêtes: le Dow Jones a pris 0,72% et le Nasdaq 0,93%.

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***Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones a gagné 123,07 points à 17 251,62 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 45,84 points à 4968,92 points.

Le S&P 500, un indice élargi que de nombreux investisseurs jugent le plus représentatif, a pris 15,60 points, soit 0,78%, à 2021,15 points.

Après une ouverture en nette hausse, les indices ont vite ralenti pour passer une grande partie de la séance à évoluer près de l'équilibre, puis se sont redressés lors de la dernière heure d'échanges.

Malgré ces fluctuations, «il ne s'est rien passé de la journée sur le marché», a résumé Bill Lynch, de Hinsdale Associates. «La séance a vraiment été sans histoire, en l'absence d'actualité économique notable».

Comme de nombreux investisseurs sont déjà partis en congés, la Bourse fermant vendredi pour Noël, le volume réduit des échanges a tendance à exagérer l'instabilité des marchés.

Dans ces circonstances, «il est difficile d'expliquer exactement ce qui se passe sur le marché», a-t-il reconnu. «Manifestement, le marché avait dévissé lors des deux précédentes séances. Peut-être que les investisseurs sont en train d'essayer de profiter de ces bas niveaux pour passer à l'achat».

La Bourse de New York a chuté de plus de 3% en deux séances, jeudi et vendredi, pendant lesquelles elle a semblé revenir sur terre après une nette hausse dans la foulée d'une décision historique, mais sans surprise de la Réserve fédérale (Fed), la banque centrale américaine, de relever ses taux pour la première fois depuis neuf ans.

Parmi les rares éléments notables hier, les observateurs notaient que Wall Street avait réussi à s'inscrire en hausse malgré la déprime persistante des cours du pétrole, qui ont réussi à stagner à New York, mais sont tombés à Londres à leur plus bas niveau depuis 2004.

Parmi les valeurs, le géant du divertissement Disney a perdu 1,05% sans profiter de l'annonce que son nouvel opus de la saga «Star Wars» avait engrangé des recettes sans précédent de 238 millions US pour son premier week-end aux États-Unis et au Canada, éclipsant «Jurassic World» et «Harry Potter».

Le groupe informatique Microsoft a pris 1,29% après un article du magazine financier Barron's selon lequel le titre était en mesure de gagner 30% lors des 18 prochains mois.

Également dans le secteur, Apple a gagné 1,23%, après un accord avec le fabricant suédois d'équipements de télécommunications Ericsson, qui poursuivait le groupe pour violation de brevets.

L'indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto a gagné 10,08 points et clôturé à 13 034,38 points, après avoir progressé vendredi de 14 points.

Les marchés boursiers enregistrent souvent des gains dans les deux dernières semaines de l'année, que certains observateurs attribuent notamment aux primes de fin d'année et aux ventes à perte à des fins fiscales.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a cédé 25 cents US à 35,81 $ US le baril, tandis que le prix du lingot d'or a gagné 15,60 $ US à 1080,60 $ US l'once.

Le dollar canadien s'est pour sa part déprécié de 0,1 cent US à 71,61 cents US, son plus faible niveau depuis août 2003.

- Avec PC