Wall Street a terminé la séance en petite baisse hier, reprenant son souffle après une excellente semaine dans une journée sans grande actualité économique : le Dow Jones a perdu 0,17 % et le NASDAQ, 0,05 %.

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Les marchés à la fermeture :



TSX 13 382,38 / -51,11 (-0,38%)

TSX Crois. 521,16 / 0,51 (0,10%)

Dow Jones 17 792,81 / -31,00 (-0,17%)

S&P 500 2 086,60 / -2,57 (-0,12%)

NASDAQ 5 102,48 / -2,44 (-0,05%)

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Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones a cédé 31,13 points à 17 792,68 points, et le NASDAQ, à dominante technologique, 2,44 points à 5102,48 points.

L'indice élargi S&P 500, très suivi par les investisseurs, a cédé 0,12 %, soit 2,58 points, à 2086,59 points.

Restés proches de l'équilibre tout au long de la séance, les principaux indices ont fini par s'essouffler alors qu'ils évoluaient encore en hausse en début d'après-midi.

Pour Michael Gayed, de Pension Partners, après une « jolie série » de hausses, il pourrait juste s'agir d'une pause « qui permet de se reprendre ». Tous les indices avaient grimpé de plus de 3 % la semaine dernière.

M. Gayed a également noté que pendant que les grands indices s'essoufflaient hier, l'indice Russell 2000, regroupant des capitalisations bien plus modestes, s'affichait en hausse.

« Je soupçonne qu'on va voir un mouvement où on va délaisser les grosses valeurs pour se reporter sur les petites capitalisations, qui ont souffert d'une tendance baissière tout au long de l'année et pourraient essayer de se rattraper », a-t-il dit.

Par ailleurs, il a noté que le marché était déjà très calme avant la fête de l'Action de grâce (Thanksgiving), jeudi.

Enfin, les investisseurs ont dû prendre en compte deux indicateurs décevants : le ralentissement des reventes de logements, qui n'ont pas pu garder en octobre le rythme très vif trouvé en septembre, et le ralentissement de l'industrie manufacturière aux États-Unis, mesurée par l'institut Markit.

Pour autant, le marché, qui a suivi de loin la tendance baissière des Bourses européennes, n'a pas vraiment de raison de revenir sur la forte hausse enregistrée la semaine dernière, a estimé Art Hogan, de Wunderlich Securities.

« Les deux choses dont nous nous réjouissions la semaine dernière sont toujours vraies », a-t-il noté, évoquant « le consensus qui se forme sur la perspective d'une hausse des taux d'intérêt par la Réserve fédérale, et la situation de la distribution qui est apparue meilleure que la semaine précédente ».

Le géant de la pharmacie Pfizer, membre du Dow Jones, a été sanctionné après l'annonce de sa superfusion avec l'entreprise américano-irlandaise Allergan, une opération semblant justifiée autant par un souci d'optimisation fiscale que par une logique industrielle. Le titre a chuté de 2,64 %, et les titres Allergan, cotés à New York, de 3,44 %.

Facebook a cédé 0,34 % après que son patron fondateur Mark Zuckerberg eut annoncé vendredi qu'il entendait prendre un congé de paternité de deux mois après la naissance prochaine de son enfant.

La faiblesse des prix des métaux a pesé sur les actions des sociétés minières, forçant la Bourse de Toronto à clôturer en baisse.

L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a rendu 51,11 points pour terminer la séance avec 13 382,38 points.

Le dollar canadien s'est pour sa part déprécié de 0,15 cent US à 74,78 cents US.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du lingot d'or a perdu 9,50 $US à 1066,80 $US l'once, tandis que le prix du pétrole brut a cédé 15 cents US à 41,75 $US le baril. Le cours du cuivre a pour sa part effacé 3 cents à 2,02 $US la livre.

- Avec PC