La Bourse de New York a encore terminé la séance en baisse hier, sans trouver dans des résultats d'entreprises mitigés de quoi se motiver malgré l'entrée en Bourse de Ferrari: le Dow Jones a reculé de 0,28% et le Nasdaq de 0,84%.

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Les marchés à la fermeture :



TSX 13 704,19 / -137,73 (-1,00%)

Dow Jones 17 168,61 / -48,50 (-0,28%)

S&P 500 2 018,94 / -11,83 (-0,58%)

NASDAQ 4 840,12 / -40,85 (-0,84%)

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Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones a cédé 48,50 points à 17 168,61 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 40,85 points à 4840,12 points, les indices s'enfonçant dans le rouge en fin de séance après avoir longtemps oscillé autour de l'équilibre.



L'indice élargi S&P 500, particulièrement surveillé par les investisseurs, a reculé de 0,58%, soit 11,83 points à 2018,94 points.



«Après avoir bondi de 9% depuis le plancher atteint le 25 août, le S&P fait une pause bien méritée», a commenté Sam Stovall, de Standard and Poor's Capital IQ, notant que la valorisation boursière des entreprises, par rapport à leurs bénéfices, commence à être un peu élevée, s'installant au-delà de la moyenne des quinze dernières années.



Et pourtant les résultats d'entreprises s'affichent tout à fait corrects: «ils sont un peu meilleurs qu'anticipé, 69% des entreprises faisant mieux que prévu, et les bénéfices reculant de 4,8%, alors qu'on prévoyait un déclin de 5,2%», a noté M. Stovall.



Hors énergie, un secteur qui souffre du niveau très bas des cours du pétrole, les bénéfices s'afficheraient même en hausse de 3,7%, selon une projection de M. Stovall.

Hier, le secteur de l'énergie a une nouvelle fois essuyé le plus lourd recul de la cote (-1,04%), sous le coup d'une nouvelle baisse des cours du pétrole liée à une forte augmentation des stocks de brut aux Etats-Unis, venant confirmer le déséquilibre d'un marché n'arrivant pas à éponger les excédents d'or noir.



En tout état de cause, plusieurs analystes ont indiqué regretter que les entreprises dans leur ensemble peinent à faire progresser leur chiffre d'affaires.



«Les bénéfices soutiennent les prix des actions, et les chiffres d'affaires soutiennent les bénéfices», mais les recettes des entreprises sont en panne de croissance, a noté Jack Ablin, chez GMO.

«General Motors s'en est bien tiré mais tout le reste semble décevoir», a-t-il ajouté.



Le constructeur automobile américain se détachait avec une hausse de 5,79% après avoir annoncé un bond de 34% de son bénéfice d'exploitation - le bénéfice net, lui, ayant reculé sous le poids des coûts liés au règlement de l'affaire d'un commutateur d'allumage défectueux à l'origine de centaines de morts.



Le constructeur italien de voiture de sport Ferrari a apporté un peu de glamour à Wall Street, où il est venu exposer quelques modèles historiques pour fêter son démarrage boursier.



Il a terminé en hausse de 5,77% par rapport à son cours d'introduction, à 55 $US, après avoir mis sur le marché environ 9% de son capital.



La Bourse de Toronto a clôturé en baisse de plus de 100 points, tandis que le dollar canadien s'est déprécié face au billet vert américain après la publication d'un rapport de la Banque du Canada dans lequel elle a révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour l'économie du pays.



L'indice composé S&P/TSX a terminé la journée sur un recul de 137,73 points, à 13 704,19 points.

À la Bourse des matières premières de New York, le prix du lingot d'or a cédé 10,40 $ US à 1167,10 $ US l'once, tandis que le cours du pétrole brut a chuté de 1,09 $ US à 45,20 $ US le baril.

Le dollar canadien s'est déprécié de 0,91 cent US à 76,24 cents US.

- Avec La Presse Canadienne