Les marchés boursiers nord-américains ont clôturé la séance de jeudi sans direction, les investisseurs ayant préféré rester sur les lignes de côté avant la publication, vendredi, des données sur l'emploi pour le mois d'août, tant aux États-Unis qu'au Canada.

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Les marchés vers 12h20:



TSX 13 596,41 / +51,16 (0,38%)

Dow Jones 16 374,76 / +23,38 (0,14%)

S&P 500 1 951,13 / +2,27 (0,12%)

NASDAQ 4 733,50 / -16,48 (-0,35%)

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L'indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto a malgré tout avancé de 51,16 points pour terminer la séance à 13 596,41 points, après s'être emparée la veille d'un gain de 63 points.

Statistique Canada a révélé jeudi qu'une augmentation des exportations avait aidé à rétrécir le déficit commercial du pays en juillet, ce qui pourrait signaler que l'économie est déjà engagée sur le chemin de la croissance pour la deuxième moitié de l'année.

Le dollar canadien s'est pour sa part apprécié de 0,44 cent US à 75,79 cents US.

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a bondi de 293 points après que la Banque centrale européenne eut indiqué qu'elle était prête à offrir une nouvelle dose de mesures de relance si l'inflation du groupe de 19 pays n'arrivait pas à repartir à la hausse.

Cependant, le Dow Jones n'a conservé qu'une fraction de cette hausse et a finalement clôturé en hausse de 23,38 points à 16 374,76 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a gagné 2,27 points à 1951,13 points et que l'indice composé du Nasdaq a rendu 16,48 points à 4733,50 points.

« Les gens restent les bras croisés et ne veulent rien faire avant les (chiffres sur l'emploi) », a observé Colin Cieszynski, stratège en chef des marchés chez CMC Markets Canada.

Le département américain du Travail dévoilera vendredi combien d'emplois ont été gagnés ou perdus en août aux États-Unis.

Les économistes s'attendent à ce que les employeurs américains aient créé 220 000 emplois le mois dernier, et à ce que le taux de chômage ait reculé à 5,2%.

Les données pourraient aider certains observateurs à se faire une idée du moment que choisira la Réserve fédérale des États-Unis pour hausser ses taux d'intérêt. La prochaine rencontre de la banque centrale à ce sujet est prévue pour les 16 et 17 septembre.

Les données sur le marché canadien de l'emploi seront aussi publiées vendredi.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a avancé de 50 cents US à 46,75 $ US le baril, tandis que le prix du cuivre a gagné 5,5 cents US à 2,3845 $ US la livre.

Le secteur de l'énergie a terminé la journée sur un recul de 0,02%, tandis que celui des métaux et minerais diversifiés a gagné 1,64%. Seul le groupe des télécommunications a mieux fait, avec une hausse de 1,82%.

Le cours du lingot d'or a retraité de 9,10 $ US à 1124,50 $ US l'once. Le secteur aurifère du TSX a pour sa part lâché 2,55%.

Plus tôt jeudi, les marchés européens ont affiché des hausses notables après que le président de la BCE, Mario Draghi, eut commenté les plans de relance de la banque lors d'une conférence de presse. L'indice DAX allemand a clôturé en hausse de 2,7%, le CAC-40 français a gagné 2,2% et le FTSE 100 britannique a pris 1,8%.

En plus d'offrir des taux d'intérêt particulièrement faibles, la BCE injecte déjà 60 milliards d'euros par mois dans l'économie par l'entremise d'achats d'obligations gouvernementales et corporatives. Ce programme doit se poursuivre au moins jusqu'en septembre 2016.