Wall Street a monté après un communiqué de la Fed, qui a donné peu d'éléments à digérer aux marchés, mais leur a permis de garder l'optimisme retrouvé la veille: le Dow Jones a pris 0,69% et le Nasdaq 0,44%.

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Les marchés à la fermeture: 

• TSX 14 301,80 / +224,44 (1,59%)

• Dow Jones 17 751,39 / +121,12 (0,69%)

• S&P 500 2108,57 / +15,32 (0,73%)

• NASDAQ 5111,73 / +22,53 (0,44%)

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Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones a gagné 121,12 points à 17 751,39 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 22,53 points à 5111,73 points, après avoir déjà gagné chacun quelque 1% la veille.

Très surveillé par les investisseurs, l'indice élargi S&P 500 a avancé de 0,73%, soit 15,32 points, à 2108,57 points.

«On a bien commencé la séance, et la Réserve fédérale (Fed) n'a rien apporté de défavorable», a résumé Michael James de Wedbush Securities.

Alors que les investisseurs comptaient sur la Fed, qui a achevé hier une réunion de deux jours, pour donner des indices sur le calendrier qu'elle suivra pour relever ses taux, actuellement presque nuls, la banque centrale s'est contentée de maintenir en l'état sa politique monétaire et d'entretenir le suspense sur ses intentions futures.

La Fed prend notamment acte de la décrue du chômage, tombé en juin à son plus bas niveau depuis avril 2008, et certains observateurs voient ceci comme un encouragement à une future hausse des taux, guettée avec anxiété par les marchés en raison du soutien à l'économie que représente leur faible niveau.

«La Fed dit qu'il est temps de relever les taux parce que l'économie peut tenir toute seule et qu'elle n'est pas préoccupée par ce qui se passe en Chine», où les Bourses s'effondrent depuis juin, a résumé Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital. «Cela laisse croire à une accélération de la croissance, et c'est bien pour la Bourse.»

Parmi les valeurs, le réseau social Twitter, qui a reconnu son incapacité à accélérer la croissance et l'engagement de ses utilisateurs et a ainsi fait de l'ombre à des résultats meilleurs que prévu, a chuté de 14,5%.

Le fabricant de pneumatiques Goodyear, qui a subi une baisse de 10% de son bénéfice net au deuxième trimestre, mais a réaffirmé ses prévisions annuelles et enregistré de très bons résultats en Amérique du Nord, a pris 0,64%.

Le groupe informatique Microsoft, qui a dit que le déploiement de la nouvelle version du système d'exploitation de Microsoft Windows 10 «se passe bien», a avancé de 2,1% .

La Bourse de Toronto a avancé pour une deuxième séance de suite, aidée par la vigueur du secteur de l'énergie et la hausse du cours du pétrole. L'indice composé S&P/TSX a clôturé en hausse de 224,44 points à 14 301,80 points.

Le cours du pétrole brut a avancé de 81 cents US à 48,79 $ US le baril à la Bourse des matières premières de New York, pendant que le secteur torontois de l'énergie gagnait 2,89 pour cent.

Le prix du lingot d'or a quant à lui retraité de 3,60 $ US à 1092,60 $ US l'once à New York, ce qui n'a pas empêché le secteur aurifère du parquet torontois de gagner 2,01 pour cent.

Le dollar canadien s'est quant à lui déprécié de 0,1 cent US à 77,26 cents US.

- Avec La Presse Canadienne