Wall Street a légèrement monté hier, le Nasdaq (+0,12%) battant un record pour la seconde séance consécutive, dans un marché tranquille face à l'avancée des négociations sur la Grèce et plusieurs statistiques américaines: le Dow Jones a pris 0,13%.

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Les marchés vers 12 h : 



TSX 14 904,91 / 114,43 (0,77%)

Dow Jones 18 144,07 / 24,29 (0,13%)

S&P 500 2 124,20 / 1,35 (0,06%)

NASDAQ 5 160,09 / 6,12 (0,12%)



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Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones  a gagné 24,29 points à 18 144,07 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 6,12 points à 5160,09 points, un niveau de clôture sans précédent.

L'indice élargi S&P 500, qui sert de référence à de nombreux investisseurs, s'est adjugé 0,06%, soit 1,35 point, à 2124,20 points.

Même si Wall Street n'a pas beaucoup bougé, «c'était une séance encourageante pour ceux qui croient à une hausse du marché», a jugé Michael James, de Wedbush Securities. «Le simple fait que le marché ne lâche rien après un début de semaine en hausse, c'est positif.»

La Bourse, où le Dow Jones avait pris plus de 0,5% lundi, a néanmoins un peu hésité au cours de la séance, face à «des indicateurs mitigés aux États-Unis (...) et des propos d'un responsable de la Réserve fédérale, qui ont recentré l'attention sur les incertitudes autour de la hausse des taux» de la banque centrale, comme l'ont rappelé les experts de la maison de courtage Charles Schwab.

Les investisseurs se demandent quand la Fed commencera à relever ses taux, actuellement presque nuls, et digèrent sur ce plan des propos de l'un des gouverneurs de la banque centrale, Jerome Powell, qui a prévenu qu'elle pourrait commencer dès septembre à retirer ce soutien à l'économie.

Sur le plan des indicateurs, Wall Street a pris connaissance d'une hausse des ventes de logements neufs, à leur plus haut niveau aux États-Unis le mois dernier, mais aussi d'un recul plus marqué que prévu des commandes de biens durables, également en mai.

En outre, les responsables de la zone euro se montrent désormais optimistes sur les chances de sceller un accord avec la Grèce d'ici à la fin de la semaine, et cela atténue la crainte d'un défaut de paiement du pays, à la veille d'une rencontre à Bruxelles entre le premier ministre, Alexis Tsipras, et les dirigeants de l'UE, de la BCE et du FMI, Jean-Claude Juncker, Mario Draghi et Christine Lagarde.

Le géant de la distribution en ligne Amazon, qui a annoncé la vente au grand public de son service de contrôle vocal des objets dans une maison connectée, a gagné 2,22%.

Le fabricant canadien de téléphones BlackBerry, qui est resté dans le rouge au dernier trimestre même s'il a réduit sa perte à moins de 30 millions de dollars, a cédé 4,24% à 8,81 $US sur sa cotation new-yorkaise.

La Bourse de Toronto a clôturé en hausse, pour une deuxième séance consécutive. L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a avancé de 114,43 points pour terminer la journée avec 14 904,91 points, soutenu par la progression des secteurs des métaux, de l'énergie et de la finance.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a avancé de 63 cents US à 61,01 $ US le baril, tandis que le prix du lingot d'or a retraité de 7,50 $ US à 1176,60 $ US l'once et que celui du cuivre a gagné près de 5 cents à 2,61 $ US la livre.

Le dollar canadien s'est pour sa part déprécié de 0,05 cent US à 81,08 cents US.

- Avec La Presse Canadienne