Wall Street a fini en hausse lundi pour la quatrième séance de suite, dans un marché peu animé mais optimiste, le Dow Jones atteignant un niveau sans précédent après avoir pris 0,87 % et le Nasdaq gagnant 0,34 %.

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Les marchés à la clôture:



TSX -35,88 (-0,25 %) à 14 432,38

Dow Jones +154,64 (0,87 %) à 17 959,44

S&P 500 +7,89 (0,38 %) à 2078,54

NASDAQ +16,04 (0,34 %) 4781,42

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Le Dow Jones et le S&P 500 avaient tous deux enregistré leurs précédents records le 5 décembre, respectivement à 17 958,79 et 2075,37 points.

«L'ambiance est toujours à la hausse, dans l'idée que les banques centrales vont continuer à soutenir l'économie», a commenté Alan Skrainka, de Cornerstone Wealth Management.

Le marché continue en effet à saluer positivement la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale des États-Unis (Fed), qui s'est engagée mercredi à se montrer «patiente» avant de relever ses taux d'intérêt. Depuis ce communiqué, Wall Street n'a enregistré que des séances de hausse.

Lundi, la Bourse de New York s'est contentée d'une légère progression pendant une bonne partie de la séance, dans un volume d'échanges réduit par la perspective d'une semaine amputée de la journée de jeudi, la Bourse étant fermée pour Noël, et d'une partie de celle de la veille, qui verra une clôture anticipée.

Les indices se sont redressés en fin d'après-midi, le marché étant soutenu par «des investisseurs étrangers qui apportent des fonds sur le marché américain alors que l'élan de l'économie des États-Unis se confirme» par rapport à la situation en Europe et en Asie, a jugé Alan Skrainka.

Dans ce contexte, le marché n'a guère prêté d'attention à une chute plus forte que prévu des reventes de logements existants en novembre, selon les chiffres publiés par l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).

Le marché obligataire a fini en hausse. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a décliné à 2,162 % contre 2,176 % vendredi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,750 %, contre 2,774 % à la précédente clôture.

Record pour Facebook 

Les valeurs technologiques ont été particulièrement en pointe, avec un record de clôture de Facebook, qui a pris 1,97 % à 81,45 dollars, et des hausses marquées de Twitter et d'Amazon, respectivement de 3,64 % à 38,43 dollars et de 2,21 % à 306,54 dollars.

Les secteurs de l'énergie et des matières premières ont en revanche pâti d'une nouvelle baisse des cours du pétrole brut, qui a cédé près de deux dollars à New York.

Ainsi, le géant pétrolier Chevron a reculé de 0,80 % à 112,03 dollars tandis que le groupe Chesapeake, également affecté par une chute des cours du gaz naturel, a plongé de 7,25 % à 18,42 dollars et a annoncé après la clôture qu'il allait racheter plus d'un milliard de dollars de ses titres.

Le secteur de la santé a vu beaucoup d'animation, en particulier autour des traitements de l'hépatite C. Express Scripts, un important gestionnaire de régimes d'assurance médicaments, a avancé de 1,69 % à 82,34 dollars après avoir annoncé qu'un traitement d'AbbVie, tout juste approuvé par l'Agence américaine des médicaments (FDA), serait désormais le seul de son programme à être proposé contre la forme la plus courante de la maladie.

Cette décision se fait au détriment du laboratoire Gilead, qui s'est effondré de 14,34 % à 92,90 dollars. AbbVie, de son côté, n'a pas profité de la nouvelle et a perdu 1,09 % à 66,97 dollars.

Également dans le secteur, le spécialiste des antibiotiques Cubist, qui doit être racheté par le laboratoire Merck, a pris 1,82 %, à 100,47 dollars, après avoir annoncé l'approbation par la FDA d'un traitement contre les infections urinaires.

Parmi les autres valeurs, American Apparel a bondi de 6,54 %, à 1,14 dollar, après avoir confirmé une offre de rachat comprise entre 227,3 et 245 millions de dollars, soit entre 1,30 et 1,40 dollar par action. Le groupe textile avait auparavant dit s'être doté d'une «pilule empoisonnée» pour décourager un éventuel prédateur.