Aequitas Neo Exchange, un nouveau marché boursier canadien qui veut s'attaquer aux stratégies de courtage à haute vitesse, a obtenu l'approbation de la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario.

La plus grande des autorités réglementaires financières provinciales et territoriales du Canada a indiqué lundi avoir émis un ordre de reconnaissance pour la nouvelle Bourse, qui est appuyée par la plus grande banque du pays et plusieurs grandes institutions financières.

L'ordre sera en vigueur à compter du 1er mars.

Aequitas a été mis sur pied par la Banque Royale [[|ticker sym='T.RY'|]], en collaboration avec le groupe bancaire britannique Barclays, le gestionnaire canadien de fonds de retraite Investissements PSP, un certain nombre de maisons de courtage canadiennes et internationales et le géant des télécommunications BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]].

Aequitas a estimé lundi être sur la bonne voie pour pouvoir lancer sa plateforme au cours de la première moitié de l'an prochain.

La Bourse Aequitas Neo devrait permettre de faire des transactions sur les titres inscrits à la Bourse de Toronto et à la Bourse de croissance TSXV, qui appartiennent au Groupe TMX [[|ticker sym='T.X'|]].

Dans la documentation qu'elle a présenté à la CVMO, Aequitas avait indiqué que son portefeuille imposerait des délais aléatoires et des «frais de transactions non économiques» pour décourager le courtage à haute vitesse.

Certains observateurs accusent cette pratique d'occasionner une volatilité artificielle sur les marchés parce qu'elle utilise des ordinateurs pour s'adonner à certains comportements comme le courtage exploratoire, dans lequel de petits ordres sont effectués pour voir où les gros joueurs vont s'engager.

Aequitas fait valoir que les investisseurs traditionnels sont désavantagés par les marchés qui offrent leurs services aux courtiers à haute vitesse afin de générer des revenus.