Wall Street a terminé sur une note positive lundi à l'issue d'une séance sans grand élan, les investisseurs hésitant à s'engager avant la diffusion d'indicateurs pouvant influencer la politique monétaire américaine: le Dow Jones a gagné 0,15% et le Nasdaq 0,37%.

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Les marchés à la fermeture: 



TSX 13 361,73 / 24,27 (0,18%)

Dow Jones 15 639,12 / 23,57 (0,15%)

S&P 500 1 767,93 / 6,29 (0,36%)

NASDAQ 3 936,59 / 14,55 (0,37%)

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Selon des résultats définitifs, le Dow Jones a grappillé 23,57 points à 15.639,12 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 14,55 points à 3936,59 points.

L'indice élargi S&P 500 s'est de son côté adjugé 0,36% (+6,29 points) à 1767,93 points.

La journée a été plutôt «morne» faute d'indicateurs à se mettre sous la dent, selon Dan Greenhaus, responsable de la stratégie du fonds BTIG. «Comme on a eu une belle progression ces derniers temps, le marché se sent un peu fatigué», estime-t-il. Mais en même temps, les résultats des entreprises au troisième trimestre sont «plutôt bons», indiquant qu'elles «continuent à bien gérer l'environnement actuel».

Le seul chiffre macroéconomique important de la journée a fait état d'une augmentation un peu supérieure aux attentes des commandes reçues par les industries manufacturières aux États-Unis en septembre, grâce notamment au secteur des transports.

Mais les investisseurs attendent surtout la première estimation du produit intérieur brut (PIB) des États-Unis au troisième trimestre, publiée jeudi, et les chiffres mensuels sur l'emploi pour octobre, attendus vendredi.

La banque centrale américaine (Fed) a fait de l'amélioration du marché du travail un élément indispensable avant toute diminution de son soutien à l'économie, dont les investisseurs de Wall Street ont largement profité depuis le début de l'année.

À cet égard, les courtiers ont été rassérénés par les propos de James Bullard, président de l'antenne locale de la Fed de Saint Louis, qui a estimé sur la chaîne financière CNBC que l'institution n'était pas «pressée» de réduire ses aides.

«Il n'a fait que répéter le discours habituel de la Fed, en rappelant qu'aucun calendrier n'avait encore été décidé et que tout dépendrait de la vigueur des indicateurs économiques», note Mace Blicksilver de Marblehead Asset Management. «Mais comme il est habituellement parmi les plus ardents défenseurs d'un retrait du soutien de la Fed, les investisseurs ont sans doute le sentiment que sa politique ultra-accommodante va rester en place pendant encore longtemps».

La Bourse de New York a également profité, selon lui, de l'arrivée importante de liquidités sur le marché, typique d'un début de mois.

Le marché obligataire a terminé en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 2,602% contre 2,620% vendredi soir, et celui à 30 ans à 3,691% contre 3,696% à la veille du week-end.