Wall Street a terminé sur une note contrastée mardi, ne profitant pas pleinement des performances de plusieurs groupes de distribution pour rebondir nettement après quatre séances de baisse.

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Les marchés à la clôture:

TSX 12 670,11 / +82,09 (0,65%)

Dow Jones 15 002,99 / -7,75 (-0,05%)

S&P 500 1 652,35 / +6,29 (0,38%)

NASDAQ 3 613,59 / +24,50 (0,68%)

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La Bourse de Toronto a clôturé quant à elle en hausse, aidée par les titres du secteur aurifère, lesquels ont poursuivi leur reprise après leurs difficultés plus tôt cet été.

Cependant, les inquiétudes économiques ont exercé une certaine pression sur le cours du pétrole et les opérateurs ont choisi d'attendre plus de précisions sur les décisions à venir de la Réserve fédérale des États-Unis quant à un éventuel repli de ses mesures de relance économique.

Le dollar canadien s'est déprécié de 0,43 cent US à 96,26 cents US.

«Les résultats plutôt bons de plusieurs entreprises de vente au détail ont apporté au marché une raison de se reprendre», a constaté Brent Schutte de BMO Private Bank.

Le spécialiste de l'électronique grand public Best Buy, en hausse de plus de 13%, ou les magasins de vêtements Urban Outfitters, en progression de plus de 8%, ont particulièrement bénéficié des faveurs des investisseurs.

Les chiffres de la chaîne d'habillement et articles de maison JCPenney ou du groupe chapeautant plusieurs magasins de mode et de meubles TJX Companies ont aussi satisfait le marché, leur titre progressant respectivement de près de 6 et de 7%.

«Dans la mesure où le secteur des biens non essentiels est resté particulièrement à la traîne ces dernières semaines, les investisseurs y voient un signe très positif» pour la consommation, moteur de la croissance aux États-Unis, a remarqué M. Schutte.

Il ne faut toutefois pas accorder, selon Steven Rosen de la Société Générale, trop d'importance à ce «petit sursaut du marché» car les échanges sont restés «très tranquilles».

Les courtiers sont surtout «en position attentiste» avant la publication mercredi des minutes de la dernière réunion du Comité de politique monétaire de la banque centrale américaine (FOMC) et la rencontre entre banquiers centraux organisée à Jackson Hole de jeudi à samedi, a-t-il estimé.

Plusieurs responsables du FOMC ont en effet prévenu que la Fed pourrait prochainement mettre un frein à ses mesures de soutien exceptionnelles à l'économie, une perspective qui rend nerveux les investisseurs. Ils sont donc à l'affût de tout détail sur le calendrier ou sur l'ampleur de ce retrait progressif.

Sur le marché obligataire, la situation s'est un peu détendue, permettant «d'apaiser les craintes des investisseurs sur l'impact que pourrait avoir une hausse trop brutale des taux d'intérêt», a remarqué M. Schutte.

Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 2,814% contre 2,884% lundi soir, quand il avait atteint son plus haut niveau depuis juillet 2011, et celui à 30 ans à 3,853% contre 3,902% la veille, un niveau plus atteint depuis début août 2011.

- Avec La Presse Canadienne