La Bourse de New York s'est hissée à de nouveaux sommets vendredi à l'issue d'une séance hésitante, toujours portée par sa confiance dans une politique monétaire très accommodante aux États-Unis. Quant à la Bourse de Toronto, elle a clôturé en baisse vendredi, les investisseurs ayant retiré leurs profits du marché après la récente reprise des actions dans les secteurs des matières premières.

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Les marchés à la clôture:

TSX -31 points à 12 462

Dow Jones +3 points à 15 464

S&P 500 +5 points à 1680

Nasdaq +22 points à 3600

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L'effet des propos rassurants du patron de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke, prononcés mercredi après la clôture, a continué à se faire sentir vendredi sur la place new-yorkaise, lui permettant de partir en week-end forte de nouveaux records.new-yorkaise, lui permettant de partir en week-end fort de nouveaux records.

Le dollar canadien a cédé vendredi 0,1 cent US à 96,19 cents US.

Constatant que la situation actuelle de l'emploi et de l'inflation aux États-Unis restent éloignée des objectifs de son institution, M. Bernanke avait souligné la nécessité de poursuivre une politique «hautement accommodante», très appréciée des marchés financiers.

Après quelques hésitations en cours de séance, les indices boursiers hésitant entre pertes et profits, la place new-yorkaise a accéléré sa progression à l'approche de la clôture.

«Cette semaine a été positive et aucun événement de taille n'a réussi à perturber» la bonne humeur des investisseurs new-yorkais vendredi, a noté Greg Peterson, de Ballentine Partners, qui a toutefois noté que «la séance avait été particulièrement calme» et faible en volume.

«La volatilité que l'on avait connue en juin semble s'être quelque peu dissipée», a-t-il ajouté.

Le marché a également été soutenu par les résultats meilleurs que prévu des banques américaines Wells Fargo et JPMorgan Chase, qui ont emporté les valeurs financières dans leur sillage.

Wells Fargo, qui a dépassé les attentes du marché au deuxième trimestre, où son bénéfice net a bondi de 20%, s'est apprécié de 1,77% à 42,63 dollars.

JPMorgan Chase, la première banque américaine en termes d'actifs, a fait part d'un bénéfice net en hausse de 31% sur cette période, un après la tempête liée aux pertes de la «baleine de Londres». Son titre a toutefois glissé de 0,31% à 54,97 dollars.

Soutenues par leurs résultats encourageants pour le secteur, les valeurs financières ont porté le marché: Morgan Stanley s'est apprécié de 2,27% à 26,13 dollars, Citigroup de 1,54% à 50,81 dollars, Bank of America de 2,00% à 13,78 dollars, Goldman Sachs de 1,52% à 160,11 dollars, American Express de 1,81% à 78,33 dollars.

Côté indicateur, les nouvelles ont été plus mitigées: les prix à la production ont grimpé de 0,8% en juin aux États-Unis, dépassant les prévisions des analystes, mais le moral des ménages américains a déçu avec un léger recul en juillet, selon une première estimation de l'Université du Michigan.

La société américaine de messagerie UPS (-5,83% à 86,12 dollars) a quant à elle «calmé les ardeurs du marché en début d'échanges», selon Patrick O'Hare, de Briefing.com, en abaissant vendredi sa prévision de bénéfice annuel, invoquant notamment un ralentissement de l'industrie américaine.

Le constructeur aéronautique Boeing a chuté de 4,69% à 101,87 dollars alors que la série noire s'est poursuivie vendredi pour son long-courrier, le Boeing 787 Dreamliner, après deux incidents au Royaume-Uni: un incendie dans un appareil vide à Heathrow et une «avarie technique» sur un vol pour la Floride.

Le groupe informatique Dell a lâché 0,19% à 13,32 dollars. Le milliardaire Carl Icahn a annoncé rehausser son offre d'acquisition du groupe afin de contrer le projet de reprise de son PDG fondateur, Michael Dell, et sa sortie de la cote.

Le marché obligataire a légèrement reculé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a avancé à 2,601% contre 2,574% jeudi soir et celui à 30 ans à 3,649% contre 3,625%.

- Avec La PC