Les marchés nord-américains ont connu une séance mitigée, mercredi, après que le président de la Réserve fédérale américaine eut affirmé que le marché de l'emploi aux États-Unis demeurait fragile et qu'il était trop tôt pour freiner les programmes de relance de la Fed.



Les indices à Toronto et à Wall Street avaient initialement progressé face à ces propos laissant croire que la Fed n'a pas de plans dans l'immédiat pour freiner son programme de rachats d'obligations de 85 milliards $ par mois.

Mais à la fin de la journée, l'indice composé S&P/TSX était en hausse de seulement 10,07 points, à 12 752,50. Le dollar canadien a chuté de 0,98 cent, à 96,41 cents US.

À Wall Street, la moyenne Dow Jones des 30 valeurs industrielles a reculé de 80,41 points, à 15 307,17. L'indice de référence S&P 500 a glissé de 13,81 points, pour s'établir à 1655,35, tandis que l'indice du Nasdaq a cédé 38,82 points, à 3463,30.

Les indices avaient atteint des sommets records la veille après les avis formulés par deux présidents régionaux de la Fed à l'effet que la banque centrale devait jouer de prudence dans le ralentissement de ces mesures de relance.

«Je ne crois pas que (M. Bernanke) soit tout à fait confiant que la fin de l'assouplissement quantitatif puisse se faire sans heurts, soit que l'économie continue de croître et que les marchés l'absorbent bien», a affirmé Ian Nakamoto, gestionnaire de portefeuille chez MacDougall, MacDougall et MacTier.

Le même jour, le procès-verbal de la plus récente rencontre de la Fed a permis d'apprendre qu'un certain nombre de membres de l'organisme se disaient prêts à réduire les achats d'obligations faits chaque mois possiblement dès le mois prochain.

Mais bon nombre d'autres membres avaient exprimé la crainte que le programme devrait même être élargi si l'inflation devait continuer de faiblir.

L'assouplissement quantitatif a contribué à augmenter la liquidité sur les marchés financiers au cours des dernières années, et cela a aidé les indices à avancer malgré des reprises post-récession chancelantes dans plusieurs endroits dans le monde.

Sur le front des matières premières, le cours de l'or pour livraison en juin a glissé de 10,20 $, à 1367,40 $ US l'once, alors que le secteur aurifère à Toronto a grimpé de plus de deux pour cent.

Le pétrole brut sur le Nymex pour livraison en juillet a cédé 1,90 $, à 94,28 $ US le baril. Le secteur énergétique sur le TSX a glissé de 0,13 pour cent.

Le cuivre a grimpé de quatre cents, à 3,38 $ US la livre, pendant que les secteurs miniers et des métaux affichaient des gains.