La Bourse de Toronto a été tirée vers le bas lundi par les prix des matières premières, les inquiétudes entourant l'économie européenne ayant repris l'avant-scène de l'actualité financière.

L'indice composé S&P/TSX a cédé 70,06 points pour clôturer à 12 313,54 points, tandis que la Bourse de croissance TSXV a chuté de 12,26 points à 1333,46 points.

Le dollar canadien s'est pour sa part déprécié de 0,25 cent US à 102,17 cents US.

Les cours du pétrole brut et de l'or ont retraité lundi, sous l'effet de questions quant à la demande pour ces ressources naturelles. Le prix du baril de pétrole a rendu 96 cents US à 91,93 $ US à la Bourse des matières premières de New York.

Le cours du lingot d'or a reculé de 13,40 $ l'once à 1764,60 $ US l'once, tandis que le prix du cuivre a cédé 5 cents US à 3,74 $ US la livre.

Le secteur aurifère du parquet torontois a reculé dans son ensemble, l'action de Barrick Gold [[|ticker sym='ABX'|]] ayant échappé 1,17 $ à 40,45 $. Les titres du groupe de l'énergie ont pour leur part abandonné 1,2 pour cent. Le titre de Talisman Energy [[|ticker sym='TLM'|]] a notamment chuté de 20 cents à 13,42 $.

Les titres du secteur de la finance ont gagné 0,4 pour cent et l'action de la Banque Royale [[|ticker sym='RY'|]] a pris 32 cents à 56,17 $.

Sur Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a échappé 20,55 points à 13 558,92 points, pendant que l'indice composé du Nasdaq a effacé 19,18 points à 3160,78 points et que l'indice élargi S&P 500 a cédé 3,26 points à 1456,89 points.

En l'absence de publication d'importantes données économiques cette semaine, les investisseurs se tournent vers l'Europe et cherchent notamment à savoir si l'Espagne fera appel au nouveau programme de sauvetage européen. La direction de l'économie chinoise sera aussi surveillée de près, des données dévoilées la semaine dernière laissant entrevoir de nouvelles faiblesses.

En Allemagne, l'indice de confiance des entreprises publié lundi a montré que la première économie de l'Europe avait cédé du terrain pour un cinquième mois de suite, ce qui a étonné plusieurs économistes.

Les marchés d'actions ont connu jusqu'à maintenant un mois de septembre plutôt positif, notamment à cause d'une vague d'enthousiasme et d'optimisme. Les plus récents indicateurs laissent cependant croire que l'économie mondiale connaît toujours un ralentissement et que la reprise prendra du temps.

La crise des dettes en Europe reste un problème important pour beaucoup d'investisseurs. L'Espagne s'apprête à dévoiler une nouvelle série de mesures de réduction de coûts et de réformes structurelles qui pourraient paver la voie à une demande d'aide financière à ses confrères de la zone euro.