Wall Street a ouvert en baisse jeudi, affectée par une série d'indicateurs économiques maussades et par des doutes sur la teneur du discours, très attendu, du président de la Réserve fédérale américaine vendredi.

Les principaux indices de la place financière new yorkaise pâtissent «des données économiques décevantes en provenance d'Europe et d'Asie», ont souligné les analystes de Wells Fargo.

Sur le Vieux Continent, le marché du travail en Allemagne a continué à se dégrader en août, avec une hausse de 9000 chômeurs sur un mois.

Et dans l'ensemble de la zone euro, l'indice de confiance des chefs d'entreprises et des consommateurs a enregistré en août un net repli, soit son cinquième mois de suite à la baisse.

Au Japon, les ventes de détail au Japon ont baissé en juillet de 0,8% sur un an, pour la première fois en huit mois, affectées par le net repli des ventes de produits électroménagers et électroniques.

Parallèlement aux États-Unis, les nouvelles inscriptions au chômage se sont stabilisées aux États-Unis après deux semaines de hausse, mais elles sont «plus élevées que prévu», ont indiqué les analystes de Charles Schwab.

Et l'inflation a ralenti aux États-Unis à 1,3% sur un an en juillet, selon l'indice des prix associés aux dépenses de consommation des ménages (PCE).

La consommation des ménages aux États-Unis a toutefois progressé en juillet pour la première fois en trois mois.

Par ailleurs à la veille de l'intervention de Ben Bernanke, le président de la Fed, à Jackson Hole, Wyoming, «les doutes commencent à s'installer sur la possibilité qu'il ne dise rien d'important dans son discours», mais «laisse seulement ouverte la possibilité d'un plus d'actions si besoin», a relevé Dick Green, de Briefing.com.