La Bourse de Toronto a enregistré une légère avance mardi, aidée par la hausse des actions du secteur de l'énergie. Les prix du pétrole ont notamment profité de la hausse des ventes au détail aux États-Unis, tandis que l'Allemagne a affiché une performance plus forte que prévu pour son deuxième trimestre.

L'indice composé S&P/TSX a gagné 15,28 points pour clôturer à 11 853,61 points, tandis que la Bourse de croissance TSXV a glissé de 0,36 point à 1197,01 points.

Le dollar canadien s'est pour sa part apprécié de 0,06 cent US à 100,82 cents US.

Le secteur torontois de l'énergie a progressé de 0,44 pour cent, le cours du baril de pétrole brut ayant grimpé de 70 cents US à 93,43 $ US à la Bourse des matières premières de New York. L'action de Canadian Natural Resources a pris 51 cents à 30,66 $, tandis que celle de la Pétrolière Impériale a grimpé de 31 cents à 45,59 $.

À New York

La Bourse de New York a terminé sans direction mardi une séance calme et faible en volume, les investisseurs manquant d'entrain en dépit de bonnes statistiques des deux côtés de l'Atlantique: le Dow Jones a pris 0,02% mais le Nasdaq a cédé 0,18%.

Selon les résultats définitifs à la clôture, l'indice Dow Jones Industrial Average a gagné 2,56 points à 13.171,99 points tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, a cédé 5,54 points, à 3.016,98 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 a cédé de 0,01% (-0,18 point) à 1.403,93 points.

Légèrement dans le vert pendant l'essentiel d'une séance peu animée, les indices ont fléchi en fin d'après-midi, le Nasdaq finissant dans le rouge.

«Les volumes sont tellement faibles qu'il suffit d'une petite baisse des mouvements d'achat pour faire tourner le marché», a remarqué Gregori Volokhine, de Meeschaert New York, ajoutant que sur l'indice Dow Jones, «nous sommes à des volumes inférieurs de 30%» à la moyenne des trois derniers mois.

En outre, selon lui, le petit accès de faiblesse des indices en fin de séance s'expliquait également par la circulation de rumeurs sur le marché selon lesquelles la Grèce chercherait à renégocier les termes du programme d'austérité budgétaire qui lui a été imposé par ses créanciers internationaux.

Jusque-là, tout au long de la séance, des ventes au détail largement supérieures aux attentes des analystes en juillet, aux Etats-Unis, avait porté la place new-yorkaise.

Ces ventes, très regardées pour jauger la reprise de la consommation, qui constitue l'un des moteurs essentiels de la croissance américaine, sont reparties à la hausse après s'être repliées pendant trois mois consécutifs, gagnant 0,8% par rapport au mois précédent, contre une hausse de 0,2% attendue.

«Ces chiffres marquent un bon départ pour le troisième trimestre», ont commenté les analystes de Barclays Research.

«C'est une indication que l'économie est en train de se stabiliser, et qu'elle ne s'effondre pas», a renchéri Peter Cardillo.

Le marché obligataire a terminé en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans est monté à 1,726% contre 1,654% lundi et celui à 30 ans à 2,825% contre 2,739%.

- Avec AFP