La Bourse de Toronto a clôturé près de son sommet atteint en journée, mardi, alors que les produits de base ont propulsé le marché vers l'avant. La Bourse de New York a également terminé en hausse.

L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a gagné 200,91 points, à 11 863,50 points, au cours d'une séance lors de laquelle les investisseurs ont en partie cherché à rattraper les marchés américains à la suite du congé de la veille dans la majeure partie du Canada. La Bourse de croissance TSX a clôturé à 1190,56 points, en hausse de 3,61 points.

Le dollar canadien a terminé la journée au-dessus de la parité, à 100,25 cents US, en hausse de 0,44 cent US par rapport à vendredi.

La majeure partie de l'activité à Toronto a eu lieu dans le secteur des produits de base, les actions des métaux et des mines ayant mené la marche vers un gain de 4,6 pour cent.

Du côté de Wall Street

La Bourse de New York, quant à elle, a poursuivi mardi son rebond entamé en fin de semaine dernière, les marchés espérant de nouvelles interventions des banques centrales européenne et américaine: le Dow Jones a progressé de 0,39% et le Nasdaq, de 0,87%.

À Wall Street, la moyenne Dow Jones des 30 valeurs industrielles a gagné 51,09 points et terminé la séance à 13 168,60 points. L'indice de référence S&P 500 a avancé de 7,12 points, à 1401,35 points, pendant que l'indice composé du Nasdaq augmentait de 25,95 points, à 3015,86 points.

Selon des chiffres définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average a gagné 51,09 points à 13168,60 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 25,95 points, à 3.015,86 points, dépassant pour la première fois depuis le 3 mai la barre des 3000 points à la clôture.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 s'est adjugé 0,51% (+7,12 points) à 1.401,35 points, clôturant au-delà du seuil psychologique de 1400 points pour la première fois depuis le 2 mai.

Malgré la publication d'indicateurs économiques mitigés en Europe - nouvelle contraction du PIB italien au 2ème trimestre, recul des commandes industrielles en Allemagne et de la production industrielle en Grande-Bretagne -, «la crainte d'une désintégration de l'Europe et de l'euro a pratiquement disparu des marchés», a souligné Gregori Volokhine, président de Meeschaert New York.

Les opérateurs estiment en effet que «plus les nouvelles macroéconomiques vont être mauvaises, plus cela va pousser les gouvernements européens, et même la Fed (Banque centrale américaine), à agir» et à proposer des mesures politiques ou monétaires, a-t-il noté.

Selon les experts de Briefing.com, «les marchés s'attendent à ce que le président de la Banque centrale européenne (Mario) Draghi fasse ce qui est nécessaire ou au moins fasse savoir clairement qu'il le fera».

De l'autre côté de l'Atlantique, «le président de la Réserve fédérale de Boston (Eric Rosengren, qui s'est exprimé mardi dans la presse américaine, NDLR) a défendu vigoureusement des mesures supplémentaires d'assouplissement monétaire», pour soutenir la croissance et cette intervention a influé sur les courtiers, a noté l'analyste Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management.

De plus, dans cet environnement haussier, «beaucoup de participants du marché ont peur d'être laissés a l'écart», et alimentent la progression des indices, a noté Gregori Volokhine.

Le marché obligataire a terminé en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a progressé à 1,628% contre 1,558% lundi et celui à 30 ans à 2,719% contre 2,646%.

- Avec AFP