Le nombre de premiers appels public à l'épargne a fait du surplace sur le marché canadien pendant le deuxième trimestre, ce que la firme de comptabilité et consultation PwC a attribué à la crise des dettes en Europe et à l'affaiblissement mondial des cours des matières premières.

L'étude de PwC n'a recensé que deux nouvelles émissions à la Bourse de Toronto pour le trimestre, pour une valeur totalisant 185 millions. En comparaison, huit nouveaux titres avaient fait leur entrée en Bourse pendant la même période l'an dernier, pour une valeur de 1,2 milliard.

Les nouvelles émissions, deux sociétés immobilières, sont les deux seules nouvelles entrées sur le TSX pour la première moitié de l'année.

En tout, 24 nouvelles inscriptions ont été constatées sur la Bourse de croissance TSXV depuis le début de l'année et six autres ont eu lieu sur d'autres marchés canadiens, ce qui porte le total à 32 nouvelles émissions, évaluées à 220,3 millions, pour les six premiers mois de 2012.

C'est une diminution significative par rapport aux 34 premiers appels public à l'épargne (PAPE) totalisant 1,4 milliard réalisés pendant les six premiers mois de 2011.

Selon le chef de service national des PAPE de PwC, Dean Braunsteiner, la volatilité du marché a convaincu les émetteurs et les investisseurs de se faire discrets, tandis que la controversée entrée en Bourse du réseau social Facebook, sur le marché américain Nasdaq, a limité l'intérêt pour le secteur des technologies.