S'il y a des gens qui ont besoin d'un long weekend de trois jours, il faut penser aux employés de Research in Motion.

C'est ce que souligne l'analyste Richard Tse, de Cormark Securities, vendredi dans une note de recherche envoyée à ses clients.

«Ça va de mal en pis. Avec des ennuis choniques d'exécution, la transition va continuer d'être un défi pour l'entreprise», dit-il.

«Ça va tellement mal que je suis presque bouche bée. Outre le potentiel offert par le scénario de démantèlement de l'entreprise, il n'y a pas une seule autre raison de détenir ce titre.»

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À la Financière Banque Nationale, Kris Thompson laisse tomber sa recommandation de vente et suggère dorénavant de conserver le titre parce que la valeur comptable de RIM soutient sa cible de 8$.

Il ajoute que c'est peut-être le temps pour les vendeurs à découvert de commencer à couvrir leurs positions.

Un nouveau plancher est par ailleurs défoncé vendredi en Bourse en réaction aux nouvelles publiées jeudi soir.

La capitalisation boursière continue de fondre.

L'action de Research in Motion [[|ticker sym='T.RIM'|]] a cédé près de 20% de sa valeur à l'ouverture des Bourses vendredi matin pour se négocier à 7$.

La compagnie a annoncé jeudi soir qu'elle venait d'enregistrer une lourde perte trimestrielle, la suppression de 5000 emplois et le report du lancement de BB10.