La première séance boursière du mois de mai a été positive sur Wall Street et sur Bay Street.

Wall Street a clôturé mardi à son plus haut niveau depuis fin 2007, saluant une accélération-surprise de l'activité des industries manufacturières américaines en avril.

Le Dow Jones a gagné 66 points pour terminer la séance à 13 279 points.

Le S&P 500, le Nasdaq et le TSX de la Bourse de Toronto ont également enregistré des gains mardi.

Tous les gains du jour réalisés par ces indices ont cependant été inférieur à 1%.

Wall Street avait reculé lundi, reprenant son souffle dans un contexte de nouvelles économiques mitigées aux États-Unis et de vives inquiétudes pour l'économie espagnole.

Une accélération-surprise de l'activité des industries manufacturières aux États-Unis en avril pour un deuxième mois de suite a semblé plaire aux investisseurs mardi.

«C'est un soulagement de voir de meilleures données économiques aux États-Unis, particulièrement après une salve de nouvelles assez négatives ces derniers temps», s'est réjoui Jennifer Lee, de la BMO.

L'indice des directeurs d'achat de ce secteur publié mardi par l'association professionnelle ISM a progressé de 1,4 point par rapport à mars pour s'établir à 54,8%, son niveau le plus élevé en dix mois.

Les analystes pensaient au contraire qu'il témoignerait d'un ralentissement de l'activité, dans la mesure où leur prévision médiane le donnait en baisse, à 53%.

En revanche, les dépenses de construction aux États-Unis n'ont rebondi que faiblement en mars, leur hausse étant entravée par l'austérité dans le secteur public, selon des chiffres publiés mardi à Washington par le département du Commerce.

«Et c'est aussi le début d'un nouveau mois, ce qui pousse les gérants de portefeuille à investir assez rapidement après de bons chiffres économiques», a commenté Mace Bilcksilver, directeur du cabinet de gestion d'actifs de Marblehead Asset Management.

«Mais je pense (...) qu'après un jour ou deux, ce mouvement d'achat va perdre de sa vigueur (...) vu le contexte économique mondial toujours inquiétant et le ralentissement de la croissance américaine», a-t-il ajouté.