La Bourse de Toronto a clôturé en légère baisse, vendredi, au terme d'une session marquée par plusieurs fluctuations, principalement du côté des titres liés aux ressources naturelles. L'indice S&P/TSX a reculé de 6,41 points, à 12 147,28.

Les prix du baril de pétrole ont progressé pour la première fois en deux jours, ce qui a permis au sous-indice de l'énergie à la Bourse de Toronto d'avancer de 0,2%. Le baril de pétrole brut pour livraison en mai sur le marché new-yorkais a terminé la séance à 103,05$ US, en hausse de 78 cents.

Le prix de l'once d'or a clôturé en hausse de 1,40$ US, à 1642,80$ US, ce qui n'a pas empêché le sous-indice du secteur aurifère à la Bourse de Toronto de reculer de 2,1%.

Le dollar canadien a terminé la semaine à 100,75 cents US, en hausse de 0,27 cent.

La Bourse de New York a fini sans direction vendredi dans un marché relativement calme, tiraillée entre les performances satisfaisantes de fleurons américains et l'incertitude toujours forte à propos de l'Europe: le Dow Jones a pris 0,50%, le Nasdaq a cédé 0,24%.

Selon les chiffres définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average a gagné 65,16 points à 13 029,26 points et le Nasdaq, à dominante technologique, a reculé de 7,11 points à 3000,45 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 a grignoté 0,12% (1,61 point) à 1378,53 points.

«La séance a été très calme, il ne s'est pas passé grand-chose sur le marché, à l'image de cette semaine sans trop d'excitation», a résumé Lindsey Piegza, de FTN Financial.

Les investisseurs attendent la réunion de politique monétaire de la banque centrale mardi et mercredi prochain pour «trouver des informations sur la tendance à venir du marché», a-t-elle expliqué.

De manière générale, «l'Europe et les émissions obligataires (dans la zone euro) continuent de concentrer toute l'attention», a souligné l'économiste.

Le marché a salué en particulier l'amélioration en avril du baromètre Ifo du climat des affaires en Allemagne, qui a déjoué les pronostics des analystes dont la majorité l'attendait en recul.

Cet indicateur «a levé des inquiétudes à propos de la crise de la dette» dans la zone euro, ont relevé les analystes de Wells Fargo.

Néanmoins, la glissade d'Apple (-2,46% à 572,98 dollars) a entraîné le Nasdaq en territoire négatif, alors que certains autres fleurons de cet indice ont particulièrement bien progressé. Microsoft en particulier a pris 4,55%, à 32,42 dollars, après avoir publié un bénéfice trimestriel de 5,11 milliards de dollars, en repli de 2% sur un an, mais resté meilleur que prévu, et assorti d'une progression du chiffre d'affaires montrant sa résistance à la morosité du marché informatique.

Le marché obligataire a fini en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a progressé à 1,970% contre 1,952% jeudi soir et celui à 30 ans à 3,128% contre 3,109%.

- avec PC