La Bourse de Toronto évoluait toujours en territoire négatif, jeudi, en milieu de journée.

L'indice TSX reculait de 24,29 points pour coter à 12 154,37, alors que le dollar canadien gagnait 0,51 cent pour coter à 100,87 cents US.

Le taux de chômage a baissé de 0,2 point de pourcentage en mars au Canada pour passer à 7,2%.

Statistique Canada a noté qu'après quatre mois de faible variation, l'emploi avait progressé.

Au Québec, l'emploi a augmenté de 36 400 en mars. Le taux de chômage y a baissé de 0,5 point de pourcentage pour se situer à 7,9%.

C'est au Québec que les consommateurs croient le plus être bien positionnés pour faire face à une baisse possible du prix des propriétés, révèle la 19e enquête annuelle sur les tendances du marché résidentiel de RBC.

78% des Québécois interrogés sont de cet avis, contre une moyenne nationale de 74%.

Wall Street

La Bourse de New York rebondissait jeudi à la mi-séance, dans le sillage des bourses européennes encouragées par un bon indicateur pour l'emploi aux États-Unis: le Dow Jones grappillait 0,02% et le Nasdaq 0,44%.

Vers midi, le Dow Jones Industrial Average prenait 2,72 points à 13 077,47 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 13,51 points à 3064,46 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 s'adjugeait 0,06% (+0,88 point) à 1396,87 points.

L'indice vedette de Wall Street, qui avait ouvert en baisse, est repassé dans le vert en fin de matinée, à la clôture des bourses européennes qui ont fini en hausse ou en légère baisse.

«Le marché a effacé une partie de ses pertes, surmontant ses craintes au sujet de la crise de la dette en zone euro et de la probabilité d'une récession outre-Atlantique», ont relevé les experts de Charles Schwab.

La Bourse entamait sa dernière journée avant un long week-end pascal. Le marché sera fermé vendredi, jour où seront publiés les chiffres mensuels de l'emploi aux États unis, perçus comme un indicateur clé de la vigueur de la reprise économique au sein de la première économie mondiale.

Les chiffres hebdomadaires des nouvelles inscriptions au chômage, publiés jeudi, en ont donné un avant-goût: lors de la dernière semaine de mars, ils ont poursuivi leur baisse, atteignant leur niveau le plus bas depuis quatre ans à 357 000, un chiffre conforme aux attentes (355 000).

Mais le marché de la dette en Europe inquiétait encore, les taux obligataires espagnols et italiens continuant à s'apprécier, dans un contexte d'inquiétude pour l'Espagne qui peine à convaincre les investisseurs de sa capacité à sortir de la crise.

L'incapacité de la place new-yorkaise à rebondir malgré l'absence de mauvaises nouvelles aux États-Unis était perçue par les analystes comme un phénomène plutôt sain, après un premier trimestre de hausse historique et une belle performance des grands indices de la place new-yorkaise depuis octobre.

Loin d'être alarmante, cette correction est «quelque chose qui peut arriver après une hausse du S&P 500 de 29% en six mois seulement. C'est un fait ordinaire de la vie des marchés boursiers», a fait valoir Patrick O'Hare du site d'analyse financière Briefing.com.

Les valeurs technologiques affichaient les meilleures performances: Apple s'appréciait de 0,95% à 630,32 dollars, Amazon de 0,88% à 195,70 dollars, Microsoft de 1,15% à 31,58 dollars, LinkedIn de 0,21% à 99,59 dollars et Netflix de 0,91% à 111,32 dollars.

IBM (-0,35% à 205,33%) a annoncé mercredi une alliance avec EBX: il va acheter 20% de la filiale SIX Automacao, et recevoir un contrat d'un milliard de dollars sur dix ans pour prendre en charge les systèmes de communication informatique du groupe du milliardaire brésilien Eike Batista.

Le portail internet américain Yahoo! perdait encore 1,18% à 15,09 dollar au lendemain de l'annonce de 2.000 suppressions d'emploi.

Les valeurs financières oscillaient autour de l'équilibre malgré les incertitudes en zone euro, comme JPMorgan Chase (+0,07% à 44,44 dollars), Citigroup (-0,26% à 34,95 dollars), Bank of America (+1,52% à 9,34 dollars), Wells Fargo (-0,01% à 33,86 dollars), Goldman Sachs (-0,09% à 118,65 dollars).

Le géant américain de l'aluminium Alcoa a annoncé jeudi une nouvelle réduction de sa capacité de raffinage d'alumine aux États-Unis, pour s'adapter à la fermeture de fonderies annoncée en janvier. Il cédait 0,66% à 9,74 dollars.

GE Healthcare, filiale de santé du conglomérat General Electric (-0,71% à 19,60 dollars), a annoncé mercredi l'acquisition d'une petite société non cotée de biopharmacie, SeqWright, spécialisée dans le séquençage du génome.

Le marché obligataire évoluait en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans reculait à 2,184% contre 2,243% mercredi soir et celui à 30 ans à 3,327% contre 3,380%.

- avec AFP