La Bourse de New York a terminé en hausse lundi, convaincue que la Réserve fédérale (Fed) va mener une nouvelle opération d'assouplissement monétaire: le Dow Jones a gagné 1,23% et le Nasdaq 1,78%.

Selon les chiffres définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average a progressé de 160,90 points à 13 241,63 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 54,65 points à 3122,57 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 a grimpé de 1,39% (+19,40 points) à 1416,51 points.

L'indice composé S&P/TSX a grimpé de 109,13 points pour clôturer à 12 574,79 points, les gains s'étant propagés à tous les secteurs. La Bourse de croissance TSXV s'est emparée de 25,87 points à 1581,39 points. Le dollar canadien s'est quant à lui apprécié de 0,76 cent US à 100,89 cents US.

Le cours du pétrole brut a progressé de 16 cents US à 107,03 $ US le baril à la Bourse des matières premières de New York, ce qui a aidé le secteur torontois de l'énergie à avancer de 0,47 pour cent.

Wall Street, qui avait été plutôt terne la semaine dernière, a débuté la séance sur les chapeaux de roue, grimpant dès les premiers échanges pour ensuite se fixer à un rythme de croisière conservé jusqu'à la clôture.

Le marché a progressé «grâce aux déclarations sur l'emploi de Ben Bernanke», a observé Mace Blicksilver, directeur du cabinet de gestion d'actifs Marblehead Asset Management.

«Il suffit que (Ben) Bernanke dise qu'il ignore si le niveau de chômage peut baisser sans son aide, pour que tout le monde en extrapole qu'il va y avoir une nouvelle mesure d'assouplissement monétaire», a commenté Gregori Volokhine, de Meeschaert Capital Market. «C'est ça qui a provoqué la hausse aujourd'hui».

Le patron de la Réserve fédérale s'est félicité lundi qu'«une large palette d'indicateurs laissent penser que le marché de l'emploi s'améliore».

Il a toutefois ajouté qu'on ne pouvait «être certain que la récente amélioration du marché du travail soit durable» tant qu'une accélération de la production et de la demande n'est pas constatée dans la première économie de la planète.

«La hausse se base donc sur l'espoir d'argent facile (injecté) dans le marché», via une décision de la Fed, «même non conventionnelle», a expliqué M. Volokhine.

Le marché obligataire a évolué en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 2,244% contre 2,275% vendredi soir et celui à 30 ans à 3,300% contre 3,362%.

- avec PC