La Bourse de New York a terminé en hausse mercredi, atteignant un sommet en six mois à la faveur de signes positifs concernant l'immobilier aux États-Unis et de la reprise des discussions entre Athènes et le secteur privé: le Dow Jones a pris 0,78% et le Nasdaq 1,53%.

Selon les chiffres définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average a pris 96,88 points à 12 578,95 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 41,63 points à 2769,71 points.

L'indice élargi Standard and Poor's 500 a avancé de 1,11% (14,37 points) à 1308,04 points.

Le S&P/TSX a grimpé de 94,69 points à 12 327,52.

Le dollar canadien a terminé en hausse de 0,39 cent à 98,89 cents américains.

Le pétrole se repliait légèrement mercredi à New York à la fermeture, juste avant le rejet, attendu, par l'administration Obama de la construction d'un oléoduc controversé en Amérique du Nord, et alors que restaient vives les inquiétudes au sujet de l'Iran et de la zone euro.

Le baril de pétrole brut pour livraison en février a terminé à 100,59$ sur le New York Mercantile Exchange, en baisse de 12 cents par rapport à la veille.

Le Dow Jones revient ainsi à un niveau plus vu depuis le 25 juillet, avant que la Bourse américaine ne s'effondre en raison du débat prolongé au Congrès sur le relèvement du plafond de la dette.

L'indice vedette de Wall Street avait ouvert en recul mercredi, avant de passer en territoire positif lorsque le FMI a confirmé des informations sur sa volonté d'augmenter fortement ses capacités de financement.

Les «besoins de financement potentiels mondiaux dans les années qui viennent» s'élèvent à 1000 milliards de dollars, a indiqué l'institution de Washington, expliquant vouloir disposer d'au moins 500 milliards de dollars supplémentaires pour faire face à la crise de la zone euro.

Pour Evariste Lefeuvre, économiste chez Natixis, «ça veut dire que si le FMI doit intervenir en Europe, au moins il peut le faire rapidement et sans risquer de trop concentrer son capital s'il se met à aider des pays comme l'Italie».

La hausse de la journée a été ensuite maintenu grâce à un indice de confiance du secteur de la construction qui «est ressorti à son plus haut depuis 2007, ce qui montre que le marché immobilier a changé de vitesse et connaît plus d'enthousiasme», s'est félicité Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.

Le marché est tout aussi soulagé de la reprise des discussions entre le secteur privé et Athènes sur l'effacement d'une partie de l'énorme dette de la Grèce, a remarqué M. Lefeuvre. «On est en train de régler le problème de la dette grecque... c'est ce qui compte le plus».

Le marché obligataire a fini en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a avancé à 1,897% contre 1,853% mardi soir, et celui à 30 ans à 2,954% contre 2,904%.