Les Bourses européennes ont retrouvé un peu d'optimisme mardi affichant de belles hausses après des indicateurs meilleurs que prévu en Allemagne, première économie de la zone euro.

Des indicateurs américains bien accueillis à Wall Street et une détente des taux obligataires en Espagne ont aussi contribué à l'embellie sur les places européennes.

Avec la plus forte hausse (3,11%), la Bourse de Francfort a salué une amélioration de l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne, à contre-courant des attentes des économistes. Le moral des ménages allemands s'est en outre amélioré de 0,2 point en décembre.

En Espagne, le Trésor est parvenu à lever 5,640 milliards d'euros en bons à 3 et 6 mois dépassant pour la troisième fois consécutive l'objectif du gouvernement. Signe d'une détente sur les marchés, les taux d'intérêt concédés à l'Espagne pour se financer ont fondu par rapport à la dernière émission similaire, le 22 novembre.

Aux États-Unis, la construction de logements s'est nettement améliorée en novembre, les mises en chantier d'habitations augmentant de 9,3% par rapport au mois précédent alors qu'on enregistre une hausse surprise de 5,7% des permis de construire délivrés par les autorités.

L'ouverture en forte hausse de Wall Street en milieu d'après-midi a donné un coup d'accélérateur aux marchés. «Il n'en fallait pas plus pour redonner confiance aux investisseurs d'autant que les agences de notation ont été muettes aujourd'hui et n'ont pas jeté de l'huile sur le feu», a souligné Xavier de Villepion, vendeur d'actions chez Global Equities.