La Bourse de New York se repliait lundi matin, après avoir ouvert en petite hausse, sous l'effet d'un net recul des valeurs bancaires: le Dow Jones lâchait 0,28% et le Nasdaq 0,31%

Vers 11h25, le Dow Jones Industrial Average cédait 33,53 points à 11 832,86 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 8,03 points à 2547,30 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 perdait 0,45% (5,53 points) à 1214,13 points.

«Le secteur (financier) reste une proie facile pour les investisseurs pessimistes, en particulier ceux qui sont sceptiques à propos de la capacité de la zone euro à mettre en place un plan efficace pour restaurer les conditions économiques et financières du continent», a commenté Briefing.com.

Bank of America reculait ainsi de 3,08%, Citigroup de 5,46%, Golman Sachs de 2,50%, JPMorgan Chase de 3,50%, Wells Fargo de 1,89% et Morgan Stanley de 4,41%.

La chute des banques est intervenue au moment où le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, assurait au Parlement européen n'avoir aucun doute sur la «force» et «la permanence» de l'euro, pointant ceux qui «hors de la zone euro perdent beaucoup de temps en spéculations».

Il a également souligné que le Traité européen interdit à la BCE de financer des États de la zone euro en créant de la monnaie, comme le réclament beaucoup d'investisseurs américains.

Au même moment, la BCE a publié un rapport montrant que le risque que deux grandes banques de la zone euro, voire davantage, fassent défaut simultanément s'est nettement accru depuis six mois, à un niveau jamais atteint depuis le début de la crise financière de 2007.

La probabilité de défaut simultané de deux banques ou plus dans les deux ans à venir, qui était quasi nulle début 2007, puis ont ensuite connu des pics à 15%, tourne désormais autour des 25%, selon les calculs de la BCE.

À Toronto

La Bourse de Toronto perdait -42,56 (-0,37%), à 11 592,82.