La reprise de l'activité sur le marché des premiers appels publics à l'épargne (PAPE) a ralenti au troisième trimestre, les émetteurs et les investisseurs ayant préféré faire preuve de prudence en raison de la forte volatilité sur les marchés financiers, révèle une étude de la firme PricewaterhouseCoopers (PwC).

Pas moins de 20 nouvelles émissions ont été réalisées au troisième trimestre sur l'ensemble des Bourses canadiennes, générant des capitaux propres de 537,8 millions de dollars, selon l'étude.

En comparaison, les 10 PAPE réalisés au même trimestre l'an dernier avaient généré des fonds plus de deux fois plus importants, soit 1,4 milliard de dollars.

À la Bourse de Toronto, quatre nouvelles émissions ont été réalisées au troisième trimestre de 2011, totalisant 475 millions. L'an dernier, les trois PAPE effectués sur le parquet torontois avaient généré 1,39 milliard.

La planification de premiers appels publics à l'épargne a été compliquée au troisième trimestre par la grande volatilité, a expliqué PwC, ajoutant qu'un bon nombre d'émissions avaient été reportés jusqu'à ce que le marché retrouve une certaine stabilité.

Malgré un certain élan au deuxième trimestre de 2011, le marché canadien des PAPE a souffert de la faiblesse des valorisations, des préoccupations des investisseurs quant à l'exposition des sociétés aux marchés hors de l'Amérique du Nord et de la crise des dettes souveraines en Europe, a précisé PwC.