La Bourse de Toronto a chuté de plus de trois pour cent, lundi, en raison de nouvelles craintes que la Grèce ne se retrouve en défaut de paiement.

L'indice S&P/TSX a entrepris le quatrième trimestre sur une note négative, avec une baisse de 372 points, à 11 251,84. Les titres des secteurs de l'énergie, des mines et des banques ont été particulièrement touchés.

L'indice de la bourse de croissance TSXV a clôturé en baisse de 77,77 points, à 1389,4.

À New York, l'indice Dow Jones des principales valeurs industrielles a chuté de 258,08 points, à 10 655,3. Le S&P 500 a perdu 32,19 points, à 1099,23, et le Nasdaq a reculé de 79,57 points, à 2335,83.

Une baisse importante du prix du baril de pétrole a contribué au repli du dollar canadien, qui a terminé la séance à 95,14 cents US, en baisse de 0,26 cent.

Un défaut de paiement de la part de la Grèce aurait de graves répercussions sur le système bancaire européen et risquerait fort de faire dérailler la fragile reprise économique. Il en résulterait une baisse de la demande pour les ressources naturelles du Canada, telles que le pétrole et le cuivre, en plus d'un affaiblissement des exportations canadiennes.

La Bourse de Toronto, dont le rendement est lié de près aux titres de ressources naturelles, en serait certainement affecté.

«Le marché des ressources naturelles est étroitement lié à la reprise économique mondiale, alors quand on constate un ralentissement de l'économie mondiale, il est évident que cela a un impact au Canada», a dit Sadiq Adatia, responsable des investissements chez Sun Life Placements mondiaux.

Le sous-indice de l'énergie à la Bourse de Toronto a chuté de 5,31 pour cent, alors que le prix du baril de pétrole brut pour livraison en novembre a reculé de 1,59 $ US, pour clôturer à 77,61 $ US sur le marché new-yorkais. Il s'agit du plus faible niveau à la clôture depuis le 28 septembre 2010.

Les titres du secteur des métaux de base ont pour leur part reculé de 6,4 pour cent, pendant que ceux du secteur financier perdaient trois pour cent.