Bien qu'ils aient chacun leurs indicateurs préférés, les analystes techniques s'accordent pour dire qu'aucun n'est parfait et qu'il vaut toujours mieux en consulter plusieurs avant de prendre une décision.

Par exemple, établir l'état de surachat ou de survente est utile, mais ce n'est pas la panacée, selon Dennis Mark, directeur de l'analyse technique à la Financière Banque Nationale [[|ticker sym='T.NA'|]]. «Un titre suracheté peut le demeurer longtemps et continuer de s'apprécier», dit-il.

Mais le risque d'un repli rapide, ne serait-ce que pour corriger cet état de surachat, menace continuellement les investisseurs qui désirent prendre position sur ce titre. La façon de faire face à ce risque est de prendre une position partielle, suggère Dennis Mark. Ainsi, l'investisseur pourra compléter son achat à un cours inférieur advenant un repli, tout en profitant de la hausse si le titre devait demeurer longtemps suracheté.

Cette stratégie vaut également pour les titres qui s'éloignent sous leur moyenne mobile de 200 jours, bien que celle-ci demeure positive, selon Jean Soublière, président de l'Actif.

Par exemple, l'action de Magna International [[|ticker sym='T.MG'|]]. En juin, la pente de la moyenne mobile de 200 jours était positive et la stochastique indiquait que le titre était extrêmement survendu. «La tentation d'acheter était forte, mais le risque était élevé, car la direction demeurait incertaine puisque le titre s'était éloigné substantiellement sous sa moyenne mobile», dit M. Soublière. Pour les gens qui aimaient l'entreprise, un achat partiel leur permettait alors de gérer adéquatement le risque jusqu'à ce qu'une tendance plus claire se dessine. Ils pouvaient alors compléter leur investissement à un coût moyen intéressant.