Les marchés boursiers nord-américains sont demeurés stables, mercredi, alors que les investisseurs se sont montrés peu enclins à maintenir leur élan d'enthousiasme de la veille, en raison des craintes sur les dettes souveraines.

Le dollar canadien a toutefois poursuivi sa progression, pour terminer la journée à 105,55 cents US, en hausse de 0,38 cent. Il a même atteint en cours de séance 105,74 cents US, un sommet depuis la fin du mois de novembre 2009.

L'indice S&P 500 de la Bourse de Toronto a clôturé en hausse de 7,91 points, à 13 340,83.

L'indice Dow Jones des principales valeurs industrielles à la Bourse de New York s'est légèrement replié, de 15,51 points, à 12 571,51. L'indice de la bourse électronique Nasdaq a perdu 12,29 points, à 2814,23, pendant que le S&P 500 reculait de 0,89 point, à 1325,84.

Le prix du baril de pétrole a progressé de 64 cents, à 98,14 $ US.

La veille, les principaux indices en Amérique du Nord avaient connu de fortes progressions après que le président Barack Obama eut exprimé son appui à un projet émanant du Sénat pour le relèvement du plafond d'endettement des États-Unis. Il n'y a toutefois pas eu de signes de progrès en ce sens mercredi, alors qu'approche la date limite du 2 août pour la conclusion d'une entente entre la Maison-Blanche et le Congrès.

D'autre part, les investisseurs attendent de voir les résultats d'une rencontre des leaders des pays européens, jeudi à Bruxelles, alors qu'il y sera question de la dette en Grèce et dans d'autres pays de l'Union européenne.

«Il n'y aura pas de défaut de paiement aux États-Unis. Il y a une bonne part de jeux politiques dans ce dossier. Ils vont se réveiller», a dit Jim Muir, de la firme Fraser Mackenzie, à propos du bras de fer que se livrent la Maison-Blanche et le Congrès.

«Mais la situation en Europe est terrible. Ils ne vont pas régler le problème de la Grèce. Vous ne pouvez avoir une économie qui se contracte et continuer à accumuler les dettes», a-t-il ajouté.