L'inquiétude des investisseurs quant à la crise de la dette en Europe ainsi que l'impasse sur le relèvement du plafond d'endettement aux États-Unis ont affecté les marchés boursiers, lundi.

L'indice S&P/TSX de la Bourse de Toronto a clôturé en baisse de 45,4 points, à 13 254,14. À la Bourse de New York, le Dow Jones a chuté de 94,57 points, à 12 385,16, pendant que le Nasdaq reculait de 24,69 points, à 2765,11, et que le S&P 500 perdait 10,7 points, à 1305,44.

La vigueur du secteur aurifère a permis à la Bourse de Toronto de limiter les pertes. Le cours de l'once d'or a bondi de 12,30 $ US pour clôturer à un nouveau record de 1602,40 $ US, alors que les résultats de tests de résistance de banques européennes, rendus publics vendredi, n'ont vraisemblablement pas permis de rassurer les investisseurs qui se sont alors tournés vers une valeur refuge telle que l'or.

L'augmentation des coûts d'emprunt pour l'Italie et l'Espagne font aussi craindre une propagation de la crise de la dette souveraine à d'autres pays européens. De plus, la difficulté pour la Maison-Blanche et le Congrès de conclure une entente sur le relèvement du plafond d'endettement, alors que la date limite du 2 août approche, fait monter la tension chez les investisseurs qui redoutent un défaut de paiement de la part des États-Unis.

«Je ne me préoccupe pas tant que ça de la situation aux États-Unis, parce qu'ils peuvent régler leurs problèmes s'ils le veulent», a dit Chris King, gestionnaire de portefeuille chez Morgan, Meighen et associés.

«Le scénario est beaucoup plus complexe dans le cas de l'Europe. Il y a les différences de personnalités, de cultures, ainsi que la volonté de régler les problèmes qui n'est pas la même d'un pays à l'autre. Il en résulte une situation beaucoup plus imprévisible et qui donne plus de raisons d'être pessimiste», a-t-il ajouté.

Le prix du baril de pétrole s'est replié de 1,31 $ US, à 95,93 $ US.

Le dollar canadien a perdu 0,5 cent par rapport au billet vert, pour clôturer à 104,29 cents US.