Le Bourse de Toronto a terminé la semaine en baisse en raison de la morosité des secteurs de l'énergie et des technologies.

L'indice S&P/TSX a chuté de 70,69 points à 12 908,89 alors que celui de la Bourse de croissance TSXV perdait 9,55 points à 1905,33.

À New York, l'indice Dow Jones des 30 valeurs industrielles a dégringolé de 115,42 points à 11 934,58. Le Nasdaq a reculé de 33,86 points à 2652,89 et le S&P 500 de 15,05 points à 1268,45.

Le dollar canadien a lui aussi reculé alors que les investisseurs achetaient des obligations du Trésor des États-Unis. Le huard a perdu 0,93 cent pour s'établir à 101,32 cents US.

Les ennuis financiers de la Grèce, qui a de la difficulté à rembourser sa dette importante, ont exercé des pressions sur le marché.

Le gouvernement grec a élaboré un nouveau plan de rigueur draconien qui prévoit d'importantes économies budgétaires, de nouveaux impôts et un programme de privatisations. Les parlementaires doivent se prononcer sur ce plan, mardi.

«Ce n'est pas surprenant de voir une baisse dans les marchés. En fait, il est étonnant que la baisse ne soit pas plus importante. Présentement, on regarde un train dérailler au ralenti», a dit Gavin Graham, de la société Graham Investment Strategy.

Le secteur de l'énergie de la Bourse de Toronto a perdu 0,77 pour cent, étant fortement sous pression pour une deuxième journée d'affilée à la suite de la décision de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) de puiser 60 millions de barils de pétrole provenant des réserves stratégiques de 28 pays.

À New York, le prix du pétrole brut a cependant grimpé de 14 cents à 91,16$ le baril.

Le secteur des mines a été le plus vigoureux à Toronto.

Le prix de l'or a également chuté, cédant 19,60 $ à 1500,90 $ le lingot.