Les actions des entreprises énergétiques et minières ont aidé la Bourse de Toronto à clôturer en faible hausse, vendredi, alors que les prix du pétrole et des métaux se sont relevés des faibles cours enregistrés à l'ouverture.

L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a gagné 27,18 points pour terminer la séance à 13 652,27 points, tandis que le dollar canadien a perdu 0,51 cent US pour clore à 102,77 cents US.

De nouvelles données de Statistique Canada indiquant une baisse de l'inflation en avril ont exercé beaucoup de pression sur le huard.

Le prix du pétrole a été instable tout au long de la journée, tombant à 96 $ US le baril en cours de séance pour clôturer à 99,49 $ US, en hausse de 1,05 $ US par rapport à la clôture de la veille.

Des résultats très décevants pour le détaillant de vêtements Gap, entre autres, ont entraîné les marchés new-yorkais à la baisse.

L'indice Dow Jones a perdu 93,28 points pour clôturer à 12 512,04 points, alors que l'indice composé du Nasdaq laissait filer 19,99 points à 2803,32 points. Pour sa part, le S&P 500 est tombé de 10,33 points à 1333,27 points.

Le TSX a terminé la semaine en hausse de 275 points, ou 2,05%, mettant fin, du même coup, à trois semaines de pertes consécutives. Les crises budgétaires européennes, le ralentissement de l'économie et l'augmentation des taux d'intérêts en Chine et en Inde inquiétaient notamment les investisseurs.

La Bourse de Toronto demeure tout de même bien en-dessous de ses niveaux records de l'année. Le TSX avait atteint 14 300 points au début avril.

Pendant les trois premiers mois de l'année, la place boursière avançait sans se replier. Ce mouvement s'était entamé à l'été 2010, lorsque le président de la réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, avait déclaré que son organisation ferait tout en son pouvoir pour maintenir l'économie sur une voie positive.

«On peut qualifier la situation de repli, de pause pour réévaluer l'environnement», a expliqué Phillip Peturrson, de Gestion d'actifs Manuvie.

«Nous sommes sûrement passés d'une phase d'expansion à une phase normalisée pendant laquelle la croissance économique est modérée. Elle avance à un rythme beaucoup plus lent, mais l'ensemble est positif.»