Entre 250 et 300 salariés de Deutsche Börse ont manifesté mercredi devant le siège du groupe près de Francfort pour défendre leurs emplois qu'ils estiment menacés par la fusion prévue avec NYSE Euronext, selon le syndicat allemand Verdi.

Les manifestants, qui réclamaient aussi des hausses de salaires, ont déploré l'absence de garanties d'emploi dans le projet de fusion entre les deux opérateurs boursiers, annoncé par surprise le mois dernier.

«Nous réclamons rapidement des offres concrètes. Le cas échéant, de nouvelles manifestations et des grèves d'avertissement ne sont pas exclues», a déclaré Herbert Bayer, responsable de Verdi pour Francfort et sa région dans un communiqué.

Deutsche Börse emploie environ 3400 personnes dans le monde, dont environ 1600 en Allemagne.

Lundi matin plusieurs dizaines de salariés de NYSE Technologies, filiale informatique de NYSE Euronext, avaient débrayé à Paris pour protester contre les réductions d'effectifs qui touchent leur métier.

Les places financières de Francfort, Paris comme New York craignent chacune de se retrouver le parent pauvre du nouvel ensemble, appelé à devenir la première Bourse du monde mais qui n'a pas encore de nom.

L'union qui doit encore être examinée par les autorités de la concurrence, est prévue pour l'instant avant la fin de l'année.