La Bourse de New York a achevé à l'équilibre une séance sans réelle tendance, faute de publication d'indicateur économique aux États-Unis. De son côté, Toronto a largement profité de la vigueur des secteurs de l'énergie et des matières premières.

> Richard Dufour: le marché n'est pas cher, selon Vincent Delisle



À Bay Street, l'indice S&P/TSX a pris 144,01 points (1,05%) à 13 910,77 points. Le dollar canadien concédait 0,16 cent US pour coter 101,18 cents US.

Les prix du pétrole ont reculé à New York, alors même qu'ils ont bondi à Londres où le brut s'échangeait avec une prime d'environ 18 $ US face aux risques de propagation des mouvements de contestation au Moyen-Orient. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril a terminé à 84,81 $, en recul de 77 cents par rapport à vendredi.

Le prix de l'once d'or s'appréciait de 2 $ US pour se situer à 1363 $ US.

À New York, le Dow Jones Industrial Average a cédé 5,07 points (0,04%) à 12 268,19 points, tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, prenait 7,74 points (0,28%) à 2817,18 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 a progressé de 0,24% (3,17 points) à 1332,32 points.

«C'est une journée calme», a commenté Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management. «La tendance à la hausse est intacte».

Le S&P 500 et le Nasdaq se sont hissés à de nouveaux sommets depuis respectivement juin 2008 et novembre 2007.

Le marché a été emmené par les valeurs de l'énergie, alors que selon Mace Blicksilver, «les investisseurs essayent d'évaluer ce qui se passe au Proche-Orient».

Ce secteur, comme celui des métaux, a aussi bénéficié des chiffres du commerce extérieur en Chine, pays dont les importations ont fortement augmenté.

En l'absence d'indicateur économique aux États-Unis lundi, l'actualité a été dominée par la publication par la Maison Blanche du projet de budget pour l'exercice 2012, marqué par une baisse de 2% des dépenses destinée à réduire le déficit.

«Tout le monde cherche à déterminer dans quelle proportion les mesures de relance vont être retirées, à estimer les conséquences pour l'économie et les résultats d'entreprises», a commenté Hugh Johnson, de Hugh Johnson Advisors.

«La semaine s'annonce chargée, avec beaucoup d'indicateurs économiques et toutes les discussions autour du budget», a-t-il poursuivi. «Les investisseurs se placent donc en retrait et reprennent leur souffle après une forte progression».

Le marché obligataire a fini en hausse. Le rendement du bon du Trésor à dix ans a reculé à 3,614% contre 3,646% vendredi soir, et celui du bon à 30 ans à 4,666% contre 4,713%.

D'après AFP et PC.