La Bourse de New York a terminé au plus haut depuis six mois lundi, rassurée par la réunion du G20 qui n'a pas remis en cause l'idée de voir adoptées de nouvelles mesures de relance aux États-Unis: le Dow Jones a gagné 0,28% et le Nasdaq 0,46%.

Selon les chiffres définitifs de clôture, le Dow Jones Industrial Average est monté de 31,49 points à 11 164,05 points, son plus haut niveau depuis le 29 avril.

Le Nasdaq, à dominante technologique, a progressé de 11,46 points à 2 490,85 points, et l'indice élargi Standard & Poor's 500 de 0,21% (2,54 points) à 1 185,62 points.

Réunis en Corée du Sud, les grands argentiers des pays du G20 se sont engagés samedi à «agir en faveur d'un système de taux de change davantage déterminé par les marchés», et à «s'abstenir de s'engager dans une dévaluation compétitive de leurs monnaies».

Mais «ils n'ont pas montré du doigt le dollar, ni dit que la dévaluation du dollar provoquait une guerre des monnaies», a commenté Marc Pado, de Cantor Fitzgerald.

«Ils n'ont rien dit à propos de ce que la Fed (la banque centrale américaine, ndlr) s'apprête à faire, même si c'est téléphoné», a-t-il ajouté. «Cela a ouvert la porte à un nouvel assouplissement monétaire de la Fed, sans qu'elle ait à se préoccuper de la guerre des monnaies».

Depuis plus d'un mois, la perspective de voir la banque centrale se lancer dans de nouvelles injections de liquidités dans le système financier pour relancer la croissance fait plonger le dollar et monter Wall Street.

La hausse des indices de la place new-yorkaise a également été alimentée par l'annonce d'un bond de 10% des ventes de logements anciens aux Etats-Unis en septembre, ce qui représente leur progression mensuelle la plus forte en vingt-huit ans.

Le marché obligataire est monté. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 2,554% contre 2,563% vendredi soir, et celui du bon à 30 ans à 3,907% contre 3,937% la veille.