La Bourse de Toronto a clôturé en forte hausse, mardi, alors que l'espoir d'une augmentation de la demande a favorisé une poussée des prix des produits de base.

Le poids lourd ontarien du secteur de la technologie Research In Motion (TSX:RIM) a également donné du souffle au marché torontois, à la suite de la publication d'informations voulant que le fabricant des appareils BlackBerry se consacre à la mise au point d'une tablette informatique devant faire concurrence au iPad d'Apple.

L'indice S&P/TSX de la Bourse de Toronto a gagné 240,19 points, à 11 907,54 points, tandis que le dollar canadien a avancé de 0,70 cent US, à 97,55 cents US.

Le secteur de l'énergie du parquet torontois a progressé de 2,1 pour cent, le cours du baril de pétrole brut léger pour livraison en juillet s'étant établi à 76,94 $ US à New York, en hausse de 1,82 $ US. Ce prix est le plus élevé depuis le début du mois de mai.

La hausse du cours du pétrole est survenue avant la publication plus tard en journée de données de l'American Petroleum Institute et celle, mercredi, d'un rapport du département américain de l'Énergie. Les observateurs consultés par la maison Platts ont dit s'attendre à une baisse de 1,8 million de barils des approvisionnements américains en or noir, ce qui laisserait présager une augmentation de la demande.

A Wall Street, la moyenne Dow Jones des 30 valeurs industrielles a bondi de 213,88 points et terminé la séance à 10 404,77 points.

L'indice de référence S&P 500 a avancé de 25,6 points et clôturé à 1115,23 points. Quant à l'indice composé du Nasdaq, il a progressé de 61,92 points, à 2305,88 points.

La Bourse de croissance TSXV a clôturé à 1461,51 points, en hausse de 8,73 points, mardi. Le volume a été de 201,9 millions d'actions négociées.

Malgré la forte hausse constatée mardi à la Bourse de Toronto, qui faisait suite à l'augmentation de près d'un pour cent enregistrée la semaine dernière, les analystes pensent que l'esprit positif qui anime les investisseurs fera place sous peu à des idées plus sombres.

Sid Mokhtari, spécialiste de Marchés mondiaux CIBC, a fait remarquer que les problèmes qui ont récemment affecté les marchés - la crainte que des gouvernements se retrouvent en situation de défaut de paiement en Europe, de même qu'une reprise économique plus lente que prévu aux Etats-Unis - n'ont pas disparu.

«Il nous faut savoir que peu de choses sont disparues. Il ne s'agissait pas seulement d'un mauvais rêve», a déclaré M. Mokhtari, qui a dit croire que le remontée effectuée en ce moment par les marchés ne durera pas plus que quelques semaines.