Les marchés nord-américains ont terminé la séance de vendredi sur une bonne note, le principal indice de la Bourse de Toronto réussissant à poursuivre sa reprise printanière pour une septième semaine consécutive grâce aux investisseurs, lesquels ont réagi avec un optimisme relatif à l'annonce de la méthodologie de l'examen qu'a imposé la Réserve fédérale des États-Unis à 19 grandes banques américaines.

Cependant, leurs conclusions n'étaient pas unanimes, certains investisseurs s'étant tout de même départis de leurs actions dans les banques américaines.

L'indice composite du parquet torontois, le S&P/TSX, a clôturé la séance de vendredi avec un gain de 139,98 points, à 9549,48. Le dollar canadien a quant à lui pris 0,96 cent US pour terminer à 82,67 cents US.

La Bourse de croissance TSXV a aussi avancé, de 18,87 points, pour clôturer à 1006,81. C'était la première fois depuis la mi-octobre qu'elle terminait au-dessus de la barre des 1000 points.

Le secteur aurifère du parquet torontois a gagné 4,4 pour cent, le cours du lingot d'or pour livraison en juin s'étant hissé de 7,50 $ US à 914,10 $ US, à la Bourse des matières premières de New York (NYMEX).

Le secteur de l'énergie a quant à lui progressé d'un pour cent, le cours du pétrole brut ayant gagné 1,93 $ US à 51,55 $ US le baril sur le NYMEX.

Sur Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a avancé de 119,23 points à 8076,29, affichant ainsi une perte d'environ 0,7 pour cent sur l'ensemble de la semaine.

L'indice élargi S&P 500 a pris 14,31 points à 866,23, tandis que l'indice composite du Nasdaq, à forte composante technologique, a avancé de 42,08 points à 1694,29.

La Réserve fédérale américaine a annoncé, vendredi, que le gouvernement des États-Unis était prêt à venir en aide aux banques qui ont passé son «test de tension» et qui ont été jugées vulnérables si la récession mondiale s'aggravait soudainement.

La Réserve fédérale a indiqué qu'elle ne laisserait pas tomber les 19 banques américaines, qui détiennent à elles seules la moitié des prêts accordés par le système bancaire américain - même si elles ont fait mauvaise figure à l'issue de l'examen mené par l'agence fédérale.

«Il n'y a pas de grosse surprise, c'est pourquoi le marché continue de bien s'en tirer», a affirmé Scott Fullman, directeur de la stratégie d'investissement des produits dérivés chez WJB Capital Group.

Toujours aux États-Unis, les ventes de domiciles ont continué d'être en baisse, le mois dernier, mais elles ont tout de même réussi à surpasser les prévisions, donnant ainsi aux investisseurs l'espoir que les constructeurs y voient un signe de la reprise du marché de l'habitation.

Du côté de l'industrie automobile, Ford a annoncé des résultats qui ont également surpassé les attentes des analystes. Le constructeur automobile, le seul des trois grands de Detroit qui n'ait pas demandé l'aide immédiate des gouvernements, a affiché une perte nette de 1,4 milliard $ au premier trimestre, ou 60 cents par action.