Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur une poignée de titres qui ont retenu notre attention, pour le meilleur ou pour le pire.

FERRARI

Le constructeur italien a effectué cette semaine son tout premier tour de piste en Bourse. L'action de Ferrari s'est appréciée de 6 % mercredi lors de sa première séance à la Bourse de New York. Le titre avait bondi de 15 % dès l'ouverture des marchés cette journée-là. Ferrari ne produit que 7000 exemplaires par année de ses neuf modèles, mais la production pourrait augmenter à 9000 par an d'ici quatre ans. L'effet de rareté permet de dégager d'intéressants profits dans un secteur aux marges faibles. Ferrari entend se diversifier en offrant davantage de produits dérivés (montres, appareils électroniques, etc.) qui portent son emblème.

MCDONALD'S

L'action du géant mondial de la restauration rapide a bondi de 8 % jeudi pour toucher un nouveau sommet en Bourse après avoir dévoilé une première hausse des ventes en deux ans de ses magasins comparables aux États-Unis. Elles ont augmenté d'environ 1 % sur un an au dernier trimestre, ce qui n'avait pas été vu depuis 2013. À l'échelle mondiale, les ventes ont progressé de 4 %, ce qui représente une rupture après plus d'un an de baisse. La direction attribue le rebond de ses ventes aux modifications apportées pour améliorer la qualité de ses aliments et aux hamburgers offerts au petit-déjeuner, comme le McMuffin.

ALPHABET (GOOGLE)

L'action d'Alphabet, anciennement connu sous le nom de Google, a bondi de 12 % dès l'ouverture des marchés vendredi matin en réaction à la publication de résultats trimestriels plus robustes que prévu. Il s'agit des derniers résultats avant que l'entreprise se réorganise formellement sous la nouvelle structure du holding Alphabet. Cette réorganisation avait été annoncée cet été et est entrée en vigueur plus tôt ce mois-ci. Jeudi soir, en dévoilant ses résultats, la direction a annoncé son intention de racheter jusqu'à 5 milliards de dollars américains d'actions.

HARLEY-DAVIDSON

L'action du fabricant américain de motos a chuté de 14 % mardi dans la foulée de la présentation d'une performance trimestrielle décevante et de prévisions mitigées. Pour faire face au recul de ses ventes, l'entreprise du Wisconsin entend supprimer un nombre non précisé d'emplois. Gerrick Johnson, de la BMO, a aussitôt retiré sa recommandation d'achat. « Les mesures que la compagnie prendra pour améliorer ses produits et sa performance pourraient indiquer que les ennuis de Harley-Davidson ne sont pas de nature cyclique ou temporaire, mais plutôt structurelle. Harley doit développer des produits plus attrayants et de meilleure qualité. »

VALEANT

La tempête dans laquelle se trouvent les actionnaires de la pharmaceutique lavalloise depuis un mois s'est intensifiée au cours des derniers jours. Le titre a cédé plus de 40 % de sa valeur durant les quatre premières séances de la semaine. Citron Research a publié mercredi un rapport qui accuse Valeant de falsifier les ventes de certains médicaments. Valeant a été forcée de clarifier sa relation avec les pharmacies spécialisées Philidor et R&O. Dans la foulée de cette controverse, Alex Arfaei, de la BMO, retire sa recommandation d'achat et se demande s'il y a autre chose qu'on ne sait pas.

WEIGHT WATCHERS

Le titre de l'entreprise américaine spécialisée dans les programmes de perte de poids a plus que doublé sa valeur en une seule séance, lundi, en réaction à l'acquisition d'une participation de 10 % au capital par Oprah Winfrey. Elle recevra aussi des options qui lui permettront d'acquérir une participation supplémentaire de 5 %. Oprah, âgée de 61 ans, siégera au conseil d'administration et adhérera au programme d'amincissement de Weight Watchers. Elle entend faire part publiquement de son expérience. Oprah a souvent par le passé donné un élan à des produits ou des entreprises après en avoir parlé à la télé ou dans son magazine.