Près des deux tiers des Canadiens interrogés dans le cadre d'un sondage de la Banque de Montréal ont indiqué avoir contribué à leur régime enregistré d'épargne-retraite (REER) pour l'année d'imposition 2013.

Selon l'enquête menée en ligne par la banque la semaine dernière, les Canadiens ont investi en moyenne 3518 $ dans leur REER pour l'an dernier, ce qui représente une baisse de 26 $ par rapport à la contribution moyenne de 3544 $ pour l'année 2012.

Quelque 65% des répondants ont contribué à leur REER avant la date limite de lundi, une hausse de deux points de pourcentage par rapport à l'étude réalisée par la banque l'an dernier pour l'année d'imposition 2012.

Plus de la moitié des personnes interrogées qui ont investi dans leur REER, soit 54%, ont dit y avoir placé autant d'argent qu'ils le pouvaient, mais 35% auraient aimé contribuer davantage, d'après les résultats du sondage, dévoilés mardi. 35% ont répondu qu'ils auraient pu verser un montant plus important à leur REER mais ne l'ont pas fait.

Environ 63% des Québécois ont investi dans leur REER en 2013, comparativement à 53% l'année précédente - un pourcentage qui les avaient alors placés au dernier rang dans la ventilation par provinces. La contribution moyenne des Québécois a aussi augmenté, passant de 3049 $ pour 2012 à 3444 $ pour 2013, une croissance de 13%.

Le sondage a été réalisé sur Internet par la firme de marketing Pollara du 21 au 25 février, auprès de 1007 Canadiens. L'Association de la recherche et de l'intelligence marketing (ARIM), association sans but lucratif qui représente tous les aspects de l'industrie du sondage, estime que les enquêtes en ligne ne peuvent pas présenter une marge d'erreur définitive en raison de leur méthode d'échantillonnage non aléatoire.

Parmi les répondants s'attendant à recevoir un remboursement d'impôts de la part de l'Agence du revenu du Canada en raison de la contribution à leur REER, environ 36% ont l'intention d'investir ou d'épargner cet argent, tandis que 26% prévoient utiliser le montant pour rembourser des dettes autres qu'hypothécaires.