Un nouveau sondage de l'Association canadienne de la paie (ACP) démontre que moins de Canadiens vivent d'une paie à l'autre, comparativement à l'an dernier.

Parmi les employés consultés, 42% ont affirmé qu'ils éprouveraient des difficultés financières si leur paie était retardée d'à peine une semaine, en baisse par rapport aux 47% de l'an dernier.

À 24%, le Québec affiche le pourcentage le plus bas d'employés vivant d'une paie à l'autre parmi les provinces ou régions, contre 33% en 2012.

Néanmoins, l'ACP estime que la situation financière de nombreux employés canadiens demeure «préoccupante».

Selon le sondage, dont les résultats ont été rendus publics mercredi, 40% des employés canadiens dépensent la totalité de leur paie nette ou davantage.

En outre, près de la moitié - 45% - des répondants économisent à peine 5% de leur paie ou moins.

Par ailleurs, 47% des employés qui se rapprochent de la retraite ont amassé moins du quart de leur objectif de retraite - un pourcentage jugé «inquiétant» par l'ACP.

«Il existe un écart considérable entre les sommes que les gens disent avoir besoin pour leur retraite et ce qu'ils épargnent réellement», a constaté l'ACP.

Quelque 2863 employés de partout au Canada ont rempli le sondage en ligne entre le 26 juillet et le 16 août.

L'Association de la recherche et de l'intelligence marketing (ARIM), association sans but lucratif qui représente tous les aspects de l'industrie du sondage, estime que les enquêtes en ligne ne peuvent présenter une marge d'erreur définitive en raison de leur méthode d'échantillonnage non aléatoire.

L'ACP représente les professionnels de la paie, qui s'assurent du paiement exact et à temps des salaires et avantages sociaux.