«C'est une grosse inquiétude pour les employés de perdre tous leurs avantages. Mais les entreprises offrent souvent d'étaler l'indemnité sur plusieurs mois, en restant sur le payroll», indique Natalie Hotte, planificatrice financière et fiscaliste chez Banque Nationale, Gestion privée 1859.

Les employés peuvent alors maintenir leur cotisation au régime de retraite et conserver leur programme d'assurances collectives: médicaments, soins de santé, assurance-vie... Un bel avantage pour les employés dont toute la famille est couverte par le régime ou pour les gens dont l'état de santé requiert des traitements coûteux.

Notez que les employés ont la possibilité de convertir leur assurance-vie collective en assurance individuelle, sans examen de santé. Cette clause est avantageuse pour ceux qui n'ont pas un bon dossier médical. Mais il faut agir à l'intérieur d'un mois suivant le départ.

Montant forfaitaire ou salaire? Certains employeurs offrent une autre formule pour le versement de l'indemnité. L'employé peut rester sur le registre des employés et continuer de recevoir sa paie aussi longtemps que son indemnité de départ le permet, disons 10 mois. Mais il perd tout, dès qu'il se trouve un nouvel emploi.

Sinon, l'employé peut recevoir un montant forfaitaire, mais dans ce cas, on ne lui donnera qu'un pourcentage de l'indemnité prévue, par exemple 70% de 10 mois de salaire, soit sept mois seulement.

En agissant ainsi, l'employeur espère ne pas avoir à verser l'indemnité au complet. Mais le choix est déchirant pour l'employé qui doit parier sur sa capacité à se dénicher un nouvel emploi, juste au bon moment.