Percevant plusieurs signes encourageants dans l'économie mondiale et sur les marchés, la Financière Banque Nationale (FBN) poursuit la stratégie boursière qui l'a si bien servie dans les huit derniers mois: surpondérer les actions et privilégier les titres de croissance et les secteurs cycliques.

La première bonne nouvelle est que les banques ont sauté dans le train de l'expansion économique, note Stéfane Marion, économiste en chef et stratège de la FBN, dans le mensuel boursier de la l'institution. Les prêts aux sociétés de moyenne et grande envergure sont en hausse.

Une autre bonne nouvelle est l'augmentation de l'activité dans les fusions et acquisitions, «signe positif qui prouve la volonté des entreprises d'ouvrir les vannes de leurs budgets d'investissement».

Environ 72% des entreprises du S&P 500 ont dépassé les prévisions des analystes dans la dernière vague de résultats trimestriels. Et les annonces préliminaires des dirigeants pour les prochains trimestres demeurent très optimistes.

La FBN conserve donc les mêmes cibles de fin d'année: 12 700 points pour le S&P/TSX, et 1280 points pour le S&P 500. La Financière favorise encore les titres de croissance et les secteurs cycliques, notamment les métaux de base. «Alors que la reprise économique commence à peine et que la politique monétaire est encore à la détente, une augmentation du billet vert n'exclut pas la possibilité d'une stabilisation ou d'une hausse des prix des matières premières, précise Stéfane Marion. De plus, les évaluations des actions du secteur des métaux communs reposent encore sur des prix des matières premières relativement prudents pour 2010.»

Le plus grand risque sur les marchés, estime la FBN, est représenté par le cas de la Grèce, symbole des dettes publiques et des craintes de défaillance des États.