Les forfaits bancaires, qui permettent aux consommateurs d'adapter la grille de frais bancaires à leur profil de transactions, sont nombreux. Et quand vient le temps de choisir le bon, «en général, les consommateurs surestiment leurs besoins», affirme Chantal Dambreville, directrice principale, gestion de produits transactionnels, marketing, à la Banque Laurentienne.

Le concept du forfait bancaire est de plus en plus connu du consommateur. «Mais sa nature, sans échéance, fait qu'on ne l'étudie pas souvent, dit Mme Dambreville. Ce n'est pas un réflexe ancré.»

Le temps passe et les modalités du forfait sont oubliées. On paie sans trop savoir si le forfait convient toujours. Il vaudrait mieux réévaluer son forfait annuellement, estime Mme Dambreville.

Pour faire son choix, Mme Dambreville propose de regarder trois ou quatre relevés bancaires de différentes périodes de l'année et de remarquer le nombre de débits préautorisés, de paiements par chèque et de transactions au guichet. «Est-on plus du style électronique ou aime-t-on mieux aller en succursale? demande aussi Mme Dambreville. Se dit-on Sans mon carnet de chèques, je ne suis rien'?»

Avec ces observations et ces questions, on est en mesure d'établir son profil et de choisir son forfait.

Il existe aussi des des outils interactifs en ligne pour établir son profil, note Mme Dambreville. Au-delà des transactions, on peut aussi prendre en considération les services connexes inclus dans le forfait, comme la commande de chèques, le coffret de sûreté, la protection contre les découverts ou les frais annuels de carte de crédit.

Les coûts des forfaits bancaires varient généralement de 0 à 30$.