Beaucoup d'entrepreneurs et de travailleurs autonomes privilégient l'utilisation du chéquier pour leurs besoins d'affaires. Mais la carte de crédit est une autre possibilité à étudier, selon Jean-François Léveillé, vice-président adjoint aux cartes de crédit et aux cartes de paiement à la Banque Laurentienne.

M. Léveillé estime que le mode de paiement no 1 des travailleurs autonomes et des dirigeants de PME est le paiement par chèque (environ 50% des paiements, selon lui).

 

«Les gens ont tendance à croire que c'est plus facile pour leur comptabilité à la fin de l'année». Pour nombre d'entrepreneurs, c'est encore le meilleur moyen de faire le suivi des paiements.

Or, la plupart des cartes de crédit réservées aux clients d'affaires offrent un rapport annuel de dépenses divisé en catégories d'achat. «Cela peut aider le client dans sa consolidation bancaire ou fiscale à la fin de l'année», note M. Léveillé.

La carte de crédit permet aussi d'augmenter le délai de paiement aux fournisseurs, note M. Léveillé. En général, les cartes d'affaires offrent un délai de grâce de 28 jours.

Des assurances pour la location de voitures ou pour les voyages peuvent aussi être incluses dans les offres de cartes d'affaires.

Et selon le type de carte, il peut aussi y avoir des remises en points, voire en argent. «Les entrepreneurs préfèrent de loin la deuxième option», note M. Léveillé, sur la base d'un sondage effectué par la Banque Laurentienne.

Il faut néanmoins faire attention à la façon d'utiliser la carte de crédit. «Je considère la carte de crédit comme un outil de paiement, dit M. Léveillé. Si un travailleur autonome veut du crédit, la carte n'est pas le meilleur choix. Il est mieux avec une marge de crédit. Mais bien utilisée, la carte de crédit est très pratique.»