Pages Jaunes annonce avoir mis en lock-out environ 130 de ses représentants syndiqués au Québec.

L'entreprise établie à Montréal dit avoir posé ce geste après que les nombreuses réunions de négociation, de même que l'intervention d'un conciliateur n'eurent pas permis de conclure une entente.

Par communiqué, l'entreprise soutient qu'elle «n'a pas d'autre choix que d'imposer un lock-out», en raison de la position «inflexible» de la partie syndicale.

Pages Jaunes tient par ailleurs à rassurer ses clients que son personnel-cadre va assurer le maintien de ses services pendant le lock-out.

Toujours selon le communiqué de l'entreprise, le président et chef de la direction, David Eckert, affirme que «le statu quo est incompatible avec le marché dynamique et hypercompétitif» auquel la compagnie fait face.

Il ajoute que la direction est «entièrement disponible pour retourner à la table de négociations, à condition que la partie syndicale manifeste une volonté sincère et qu'elle accepte que le marché a radicalement changé».

Pages Jaunes a cédé des actifs dans le cadre de sa transformation qui vise à passer d'un éditeur d'annuaires téléphoniques imprimés à un modèle numérique.