Le groupe industriel allemand Siemens envisage de supprimer 20 000 emplois dans le monde, dans le cadre d'une vaste réorganisation pour doper sa rentabilité, affirme le mensuel Manager Magazin à paraître vendredi.

Selon le magazine, le patron de Siemens Joe Kaeser a évoqué ce chiffre, portant sur des postes de juristes ou d'administratifs et non de production, lors «d'entretiens avec des investisseurs» en marge d'une conférence donnée début août.

Contacté par l'AFP, Siemens n'était pas immédiatement disponible pour commenter.

En présentant début août ses résultats du troisième trimestre, le groupe de Munich avait dévoilé un plan stratégique baptisé «Vision 2020» et destiné à augmenter sa marge bénéficiaire de 2% en accélérant la croissance de ses recettes.

Il s'agissait alors, selon le groupe, de regrouper en trois divisions industrielles les cinq branches actuelles de Siemens, à côté des trois filiales opérant dans le médical (Healthineers), les éoliennes (Siemens Gamesa), et le ferroviaire avec le futur Siemens-Alstom.

En revanche, le groupe de près de 380 000 salariés dans le monde n'avait annoncé aucun impact précis sur l'emploi, alors qu'il avait déjà décidé fin 2017 de supprimer près de 7000 postes dans sa branche énergétique à partir de 2020.